Denis Bonzy

Étiquette : Jacques Remiller

  • Musée Champollion : né un 11 mai 2019 … ?

     

    Musee Champollion bis 03 10 07
    L'actuel monde politique local est une morne plaine tant il est prévisible. Pas le moindre relief possible pour une surprise positive éventuelle. Il est fâché avec le temps. Le temps passé le contrarie car la comparaison avec des réalisations d'hier lui rendrait de l'humilité. Et comment être porteur de vision quand on commence par ignorer les racines ? Tout est donc dans l'instant. Prenons un exemple concret : le musée Champollion. La réalité des faits c'est quoi. 1) Tout a officiellement commencé un 5 juin 1989 par une délibération du Conseil Municipal de Vif à l'initiative de son Maire d'alors, M. Daniel Biston. Il y a 30 ans ! Et Daniel Biston engage les discussions avec la famille Chateauminois, alors propriétaire du domaine. Discussions difficiles car le couple Chateauminois était contrasté. Lui fatigué, usé, résigné. Elle très alerte, redoutable négociatrice, sachant exactement ce qu'elle voulait. Combien de fois, comme Conseiller Général, j'ai accompagné Daniel Biston dans ses démarches. Sans sa patience et sa détermination, cette propriété n'aurait jamais été aujourd'hui un patrimoine public. Puis à cette époque, il y eut également l'engagement d'Alain Carignon, Alors Président du Conseil Général de l'Isère.

    Daniel Biston Vif

    Il est venu un nombre de fois considérable sur place. Persuadé qu'il s'agissait d'un projet de qualité. A cette époque, nous pouvions aussi compter sur deux soutiens importants : Jacques Remiller, VP, qui avait connu Vif dans sa carrière professionnelle et qui aimait cette ville. Et Gérard Cardin passionné d'égyptologie. Comme le soutien de Didier Migaud, alors député du secteur.

    DB avec Migaud (Copier)

    Et l'aide de responsables associatifs comme Yves Armand, remarquable Président des AVG ou Alain Faure, passionné par l'histoire. Après Daniel Biston, avec le nouveau Maire de Vif, ce fut plus délicat. Moins patient par tempérament, parfois même rapidement volcanique, souvent d'abord désireux de "régler ses comptes " avec son prédécesseur, une politique du yoyo allait naître : tantôt pour tantôt indifférent. Puis ce fut Brigitte Périllié. Elle a sérieusement travaillé sur le dossier. Relancé.

    Brigitte Périllié (Copier)

    Mais rien n'a été fait dans l'Assemblée Départementale pour l'aider. Elle gênait ce milieu masculin à l'excès qu'elle ne voulait surtout pas chercher à comprendre et encore moins à s'intégrer. Ce divorce progressif a expliqué la situation de 2015. Et 10 932 jours + tard, parce qu'il n'y avait plus de choix face aux évolutions possibles, le Musée voit le jour. 10 932 jours plus tard. C'est peu par rapport aux repères de Champollion. Mais c'est assez instructif sur la capacité à respecter le temps "court" de la part de ceux qui veulent célébrer le temps … long.