Denis Bonzy

Étiquette : Dominique de Villepin

  • Pour qu’en 2012 il n’y ait qu’un seul vainqueur : l’espoir ou l’enjeu du 19 juin avec Dominique de Villepin

    Le 19 juin, une autre politique va voir le jour. Dominique de Villepin lance son Mouvement. Un Mouvement qui va avancer sur le chemin d'une autre politique faite de pluralisme, de respect de toutes ces belles et naturelles différences qui font les communautés d'avenir.

    Il est possible à chacun de participer à ce temps fort qui sera une fête populaire rassemblant des citoyens qui, même en temps de crise, veulent avoir confiance et foi dans l'avenir.

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  • L’enjeu des régionales : un marqueur politique de première importance

    A la demande de nombreux internautes, une rubrique dédiée à l’élection partielle de la 4ème circonscription de l’Isère a été ouverte sur notre bandeau latéral droit de la page d’accueil. Elle couvrira cette élection de la façon la plus objective possible jusqu’au jour du vote.

    Un vote qui devrait intervenir plusieurs semaines après les régionales. Ces élections régionales sont un marqueur politique de première importance.

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  • Dominique de Villepin en copain du quotidien

    Le déplacement hier dans le Finistère a traduit un enthousiasme populaire spontané qui est lourd de signification.

    Une « mode Villepin » est bien née.

    Elle a connu une incontestable illustration hier.

    Cette popularité est le fruit de trois facteurs.

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  • Dominique de Villepin sur le terrain et bientôt en Rhône-Alpes

    Demain, Dominique de Villepin se rend dans le Finistère. De retour du salon du livre de Casablanca, il poursuit le dialogue direct avec les Français.

    Les circonstances changent de façon accélérée.

    Dominique de Villepin bénéficie actuellement d’un moment privilégié : être à la mode ou quand la beauté est dans l’oeil de celui qui regarde. Jusqu’où et pour combien de temps ?

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  • Dominique de Villepin et les 5 combats clefs pour 2012

    La semaine écoulée a apporté de très nombreux enseignements de première importance dans 5 domaines déterminants pour la présidentielle 2012.

    1er combat : la visibilité. L’opinion a besoin de visibilité notamment pour ancrer ses choix qui, manifestés par voie de sondages, vont faire bouger les lignes. Sur ce volet, Nicolas Sarkozy vient de marquer un point important. L’appel devrait être audiencé au premier semestre 2011.

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  • Dominique de Villepin en travailleur du sens

    La France baigne dans son histoire. Les témoignages du passé sont innombrables sur son territoire. 40 000 monuments historiques sont protégés par l’Etat (châteaux, cathédrales, églises, monastères…).
    Si chaque monument était visité à hauteur de 1 monument par jour, il faudrait 109 ans pour les voir tous…


    Par sa présence, le passé cerne donc les Français. Si les Français ont un rapport apaisé simple avec leur histoire lointaine, il en est tout autrement du proche passé.


    Cette situation est grave dans la construction intellectuelle classique des Français avec le temps. Le passé occupe une place permanente à part entière dans la culture française. Tout est présenté comme constituant une chaîne de solidarité dans le temps avec des devoirs de continuité.


    Pour les Français, le passé oblige, crée des devoirs. Cette conception n’est pas celle de toutes les Nations. Ainsi, pour les Américains, le passé n’oblige à rien. C’est du temps  » passé  » qui est derrière et ce qui compte c’est le présent.


    Ce rapport des Français avec le passé entraîne trois conséquences pratiques majeures.


    Tout d’abord, chaque évènement présent a vocation à être relié à un évènement passé analogue. Tout est construit comme si le passé avait ouvert des cases au sein desquelles chaque évènement ultérieur avait vocation à s’intégrer constituant ainsi un parallèle permanent entre le présent et le passé, donnant également un sens au présent en raison de ce rapport avec le passé.


    Ensuite, la passé est l’occasion de magnifier l’action de la France : son rôle civilisateur, sa place spirituelle dans la défense des Libertés, ses fonctions universelles.


    Parce que ce rapport au passé est l’occasion permanente de commémorer une version valorisante de l’Histoire de France incarnant une mission universelle dans certains domaines dont les Droits de l’Homme, tout évènement de nature à rompre cette  » tradition culturelle  » pose un grave problème d’interprétation donc d’intégration dans ce paysage historique. C’est le cas tout particulièrement par exemple de la décolonisation.
    La France aime être référence. Comment garder ce statut ?


    Enfin, cette remise en question est d’autant plus délicate à conduire quand au même moment les  » modèles français  » s’effondrent manifestement. Ces deux mouvements perturbent les repères traditionnels et favorisent l’actuel désarroi collectif.


    La conception française met l’accent sur le passé et sur l’avenir. Elle néglige le présent qui ne serait qu’un point de passage entre les deux.


    Cette conception est entièrement remise en question quand le passé n’est plus une clef unique d’interprétation et quand l’avenir n’est pas pour autant un objectif vivant clairement identifié.


    Cette situation là explique l’actuelle confusion.


    Une confusion que l’ancien Premier Ministre dénonce. Il appelle à retrouver du sens :
    – en respectant un passé qui doit être honoré,
    – en conservant la place de ce passé dans la construction intellectuelle des lycéens toutes filières confondues,
    – mais aussi en désintrumentalisant certains débats qui méritent davantage de hauteur et de quiétude.


    C’est un réel enjeu de gouvernance qui est ainsi ouvert non seulement sur la méthode mais également sur le contenu des mobilisations collectives. Un pas de plus important vers un marqueur de candidature …

  • Dominique de Villepin à la conquête des « mairitants »

    DdV 19 07 09 Dominique de Villepin accélère ses déplacements en régions.

    Dans ce cadre, il ne manque jamais une occasion pour exprimer son attachement à tout engagement public.

    Mais il consacre une attention particulière à la dimension municipale qui accorde des responsabilités écrasantes à des élus qui doivent être chefs d'entreprises, des médiateurs, des spécialistes de l'enseignement comme de la voirie et parfois même rester encore un peu monarques.

    Des responsabilités tellement lourdes qu'au lieu de faire du local le vivier de l'engagement public, il en deviendrait le début de la … désaffection.

    La mairie devient l'echelon de toutes les revendications et de toutes les responsabilités ouvrant la voie à une nouvelle catégorie : les "mairitants".

    Chefs d'entreprises, parce que la vie communale est une administration municipale qui est le visage de la Commune au quotidien. Cette administration doit être motivée, contrôlée, gérée avec dynamisme et rigueur.

    Médiateurs, car les élus municipaux demeurent toujours ceux qui doivent  administrer la "cité" en "bons pères de familles". Cette notion recouvre une culture de sagesse, de dialogue, de compromis, voire même de décision consensuelle gagnée par l'explication permanente.

    Spécialistes, les Maires doivent le devenir rapidement tant les domaines d'actions de la Commune sont multiples, précis, nécessitant autant d'obligations de résultats.

    Ces élus locaux seront certes des parrains courtisés pour la prochaine présidentielle mais ils sont aujourd'hui surtout entrés en contestation avec la réforme des collectivités locales et celle de la taxe professionnelle.

    Une contestation qui pourrait les conduire à beaucoup s'affranchir de consignes officielles de parrainage en 2012. Les "mairitants" entendent mériter davantage de considération…

     

    Grenoble : secrets de pouvoirs (tome 2)

    Pour en savoir + : découvrir le sommaire

  • Dominique de Villepin et la « présidentialité »

    Dominique de Villepin a changé. Le technocrate naguère lointain est aujourd’hui un exemple d’humanité dans des conditions que l’image ne peut trahir. L’oeil est doux. Le geste cherche le contact même s’il demeure encore timide. L’entêté dans l’argument en deviendrait presque hésitant tant il attend des informations d’autrui. Les vidéos comme les contacts directs montrent qu’il acquiert une autre dimension de la présidentialité.


    il est étonnant de constater qu’au moment où le pouvoir présidentiel rythme tout le quotidien de la vie publique française, il n’y a aucune équation disponible pour construire une « présidentialité ».


    En effet, la présidentielle suppose une étape incontournable : faire la preuve de ses capacités d’homme d’Etat.


    En France, être présidentiable suppose être certes passé par des grands ministères régaliens. C’est nécessaire mais ce n’est pas suffisant.


    Il existe une présidentialité quasi-sans code. C’est presque une énigme que de chercher à définir les critères de la présidentialité.


    Michel Rocard n’est jamais parvenu à l’acquérir. Ségolène Royal a couru après en 2007 mais en vain. Nicolas Sarkozy l’a acquise très tôt en 2004. Jacques Chirac a dû beaucoup attendre de 1980 à 1995. En 1974, Jacques Chaban-Delmas l’a perdue en accélérant un calendrier qui a choqué l’opinion tandis que VGE la gagnait par un comportement contraire dans les mêmes circonstances … François Mitterrand l’a toujours eue même s’il restait éloigné du pouvoir.


    De façon étonnante, ce sujet sur la présidentialité d’un leader a été peu travaillé pour dégager des critères reconnus. C’est un mélange de notoriété, de densité, d’humanité, de solidité.


    Cette présidentialité ne se décrète pas. L’opinion la reconnaît parfois, la retire, ne l’accorde jamais.


    Dominique de Villepin a cette présidentialité.


    Le plus intéressant, c’est qu’elle est en train de changer.


    Désormais il existe personnellement. Sa chance de virginité de mandat politique peut lui donner l’inventivité d’une « nouvelle République ».


    Mais, serait-il capable de résister au fait majoritaire qui produit actuellement des effets néfastes parce que devenu ultra-majoritaire ? A-t-il assez appris pendant les années à l’écart du pouvoir pour avoir acquis cette « gouvernance de soi » qui change la dimension présidentielle parce qu’il reste à conquérir encore beaucoup plus que la seule conquête de l’Elysée ? C’était d’ailleurs cette dimension là qui a forgé la légende de François Mitterrand.


    La précision de ce contenu de présidentialité est le mystère du premier semestre 2010. A ce moment là, la présidentielle 2012 composera son « carré d’as ».

  • Dominique de Villepin et l’éthique de la terre

    Cool, sans cravate, Dominique de Villepin est allé rencontrer des éleveurs dans le Département de l’Yonne. L’occasion pour lui de montrer son attachement à la terre, à la profession agricole et aux terroirs.


    L’ancien Premier Ministre voit dans le travail de la terre le sens de tous les travaux sérieux : le professionnalisme dans la durée.


    La profession agricole incarne à ses yeux l’excellence à la Française.


    Enfin, les terroirs sont l’expression de la richesse qu’est la diversité.


    C’est dommage que les médias n’aient pas davantage relayé ce déplacement car il montre Dominique de Villepin sous un jour qui compte puisque c’est celui de la réalité de son tempérament comme de ses priorités : aider ceux qui luttent pour exercer un travail souvent pénible et défendre les professions qui font la richesse des territoires avec d’abord l’amour du travail bien fait sans tomber dans les tentations des gains faciles.


    Mais l’absence de couverture médiatique a aussi du bon. Elle permet de constater que Dominique de Villepin mène sa campagne de proximité « avec l’éthique de la terre », le sens des réalités, loin des projecteurs. Il va à la rencontre des Français pour dialoguer les « yeux dans les yeux » de la vraie vie de tous les jours avec simplicité et volonté d’écoute.

  • Dominique de Villepin et les barrières brisées

    Remarquable déplacement de Dominique de Villepin à Toulouse. Tous les participants s’accordent à reconnaître la métamorphose de ce quinquagénaire qui n’a pas seulement bonne mine mais aussi le souffle de l’espérance.


    Trois barrières ont été manifestement brisées.


    La première est celle de la distance. Il est aujourd’hui proche, accessible, attentif, respectueux des avis les plus divers, humain. C’est une réalité qui est loin de l’imagerie classique qui collait au tempérament de celui qui fut d’abord pendant plusieurs années au premier poste de service de l’Etat au Secrétariat général de la Présidence de la République.


    La deuxième barrière est celle des circonstances. Notre pays est au debut de la crise économique et des conséquences sociales qui en découlent. Tous les chiffres dont les plus récents en matière de chômage montrent qu’il y a « le feu à la maison ». Les chiffres donnés hier par le Directeur des Etudes de la Fondation Abbé Pierre en matière de logements donnent le frisson tant le drame est profond. La France est installée dans la crise. La chance de Dominique de Villepin est actuellement d’être à l’écart des pouvoirs, vivant la réalité avec un petit cercle de proches qui savent ce que vivre un effort signifie, ce qu’économiser signifie, ce que faire appel à des aides bénévoles signifie. Cette leçon du terrain est le meilleur anti-corps contre les « grosses têtes » coupées des réalités. Voir travailler Mme Girardin et M. Carignano est un retour au vrai militantisme c’est à dire à la force de la valeur des convictions.


    La troisième barrière est celle des dossiers. Il n’y a plus d’intervention de Dominique de Villepin qui n’intègre pas d’abord la dimension humaine. Il n’est plus seulement question du dossier de l’emploi mais de la tragédie humaine de l’exclusion économique. Il n’est plus question du dossier du logement mais de la perte d’identité car comment être soi sans toit ?


    Nous assistons actuellement à un parcours politique original qui correspond à une tranche de vie originale de son auteur.


    Aucune présidentielle n’a répondu aux pronostics initiaux. Les seconds tours prévus serrés ont été larges (2002, 1995, 2007). Les premiers tours joués ont été ouverts (2007 et Bayrou, 1995 et J. Chirac, 1974 et VGE).  


    Nous assistons actuellement à l’émergence d’une tendance qui pourrait bien réconcilier les Français avec une dimension humaine et essentielle de la Présidence comme vitamine de cohésion et non pas d’affrontements, de réalité et non pas d’annonces, d’esprit d’équipe dans la diversité et non pas d’exercice solitaire du pouvoir.


    La montée de nouveaux clivages culturels donc politiques est probablement en train de naître pour fonder les conditions de la vraie sortie de crise.