En octobre 2011, le Club 20 a été le premier, et à cette époque le seul, à dénoncer qu’un établissement bancaire (la BPA), alors de surcroît fraîchement condamnée en première instance pour défaut de conseil loyal vis à vis d’un petit épargnant, s’affiche sur les bulles conduisant à la Bastille.
Il est maintenant question d’une quasi-généralisation de cette logique de « patrimoine public – sandwich ».
C’est une conception particulièrement choquante
A la tribune du Bourget, Hollande pourfend la finance, ces « banquiers prédateurs qui assèchent les Etats », qui ne respectent pas les épargnants. Mais que fait le PS au local ?
Dans le même temps, une Ville et pas des moindres puisqu’il s’agit de celle dirigée depuis plus de 15 ans par le co-Président du comité des élus locaux PS de François Hollande met les couleurs d’un équipement public emblématique aux couleurs d’une … banque !
Et quelle banque !
La campagne publicitaire de la BPA appliquée à la Bastille pose trois questions essentielles :
1) le fric peut-il tout acheter et jusqu'où une collectivité publique peut-elle accepter d'être associée à une banque ?
2) la publicité commerciale peut-elle s'appliquer y compris à des éléments du patrimoine public ?
3) Si oui, où sont les limites dans le périmètre du patrimoine public ?
Le 8 septembre 2011, la Banque Populaire des Alpes est condamnée par le TGI de Grenoble
Denis Bonzy 