L’officialisation des pertes 2013 d’Alpexpo montre bien, si besoin était, la justesse des propositions qui étaient celles de la liste « Nous Citoyens ».
1) Il ne faut pas confondre la nature des pertes. Des pertes ponctuelles sont acceptables. Des pertes structurelles, récurrentes, permanentes ne le sont pas.
2) Dans le dossier d’Alpexpo, il s’agit de pertes structurelles. Par conséquent, c’est la totalité de l’offre d’Alpexpo qui doit être repositionnée.
3) Dans l’attente de ce repositionnement, qui est un travail qui demande du temps, l’urgence est à la réduction des pertes. Par définition, comme les pertes naissent de la différence entre les ressources et les charges, il faut commencer par diminuer les charges de fonctionnement.
4) C’est le travail qui avait été engagé par Guy Chanal. Sur le principe, ce travail a notre accord. Sur des modalités, une procédure en justice est en cours. Seule l’issue définitive de cette procédure dans le respect du contradictoire fixera la réalité matérielle des faits et leur qualification juridique. Dans ce contexte, il n’y a pas matière à se prononcer tant que cette décision définitive n’a pas été rendue.
5) Mais, même dans l’attente de cette décision, il est clair pour nous que l’examen des conditions de travail des personnels fait partie naturellement des sujets qui doivent être abordés sans tabou.
6) Une fois, l’identification opérée du nouveau positionnement, la structure « sortante » doit bénéficier d’un privilège d’antériorité. A nos yeux, en l’espèce, la question du repositionnement passe également par celle de la modification totale de l’équipement y compris dans sa localisation comme dans son bâti.
Si la structure sortante est capable de conduire ce repositionnement, elle doit bénéficier d’une chance encadrée dans de courts délais.
7) Si la réponse est non, il faut passer au privé. Recourir au privé ne signifie pas « privatiser ». La collectivité publique reste propriétaire des actifs et définit le cadre d’interventions d’un prestataire privé. Ce cadre, lui aussi limité dans le temps, assurera d’ailleurs en cas d’échec une rapide et salutaire nouvelle mise en concurrence.
Voilà la procédure d’efficacité.
Dans le cadre d’Alpexpo, dès la fin des années 80, une structure comme