A trop vivre dans la flatterie locale généralisée, le réveil de l’agglomération grenobloise s’annonce pénible. Cette semaine, c’est le classement de la revue L’Etudiant sur « les villes où il fait bon étudier » qui est une nouvelle forme de déclassement. Avant, les autres alertes ont été nombreuses : classement sur la candidature aux JO, crise du sport de haut niveau, violences urbaines 2010 …
La lucidité est le plus beau des services à rendre à une géographie. Personne ne peut gagner à ce que sa géographie de proximité soit dévalorisée. Mais personne ne peut non plus gagner à ce que les mots de la courtisanerie l’emportent sur la réalité des faits.
La réalité des faits consiste d’abord à identifier des critères techniques de classement.