Une crise qui vient de loin :
DB enseignement insécurité 14 06 25
Incompréhension : comment un collège peut passer de la 25 eme place du classement 2024 des collèges de l’Isère à la 101 eme place en 2025 (sur 116) ? Un reportage de la revue l’Etudiant attirait déjà l’attention sur une situation « compliquée ».
On est loin du grand projet des années 90 avec cette cité scolaire que j'ai initiée comme Conseiller Général défendant une nouvelle carte des collèges avec Claudette Chapelle alors Maire de Varces qui lance l’école voisine Les Poussous pour compléter l’école historique Charles Mallerin.
Une réalité des chiffres qui impose un diagnostic sérieux sur les causes de cette situation avec pourtant une équipe enseignante qui mobilise tous ses efforts.
Il faut sortir des illusions. St Paul de Varces ne peut être ignorée par la Métropole qu'à la condition que l'actuelle municipalité ne mobilise pas les aides nécessaires. Les contribuables sont les victimes de telles résignations.
Grenoble et la Métropole vivent sur des fausses idées depuis près de 20 ans. 1) Le périmètre de la Métropole ne correspond à aucune logique territoriale. Ce fut un partage politique au sein du PS 38. 2) Le péri-urbain aurait vocation à devenir des "villes à la campagne" : un concept totalement hors sol car ces deux logiques sont incompatibles.
Mon opinion détaillée par le podcast :
Le musée Champollion à Vif est une très belle réussite. Quand aux côtés de Daniel Biston, alors Maire de Vif et avec l'aide considérable d'Alain Carignon alors Président du Conseil Général de l'Isère, j'ai accompagné comme Conseiller Général les démarches auprès de la famille Chateauminois je n'ai jamais imaginé un aussi beau Musée. Les efforts ont été très consensuels pour y parvenir. C'est agréable et bien quand il en est ainsi. C'est une chance considérable que d'avoir un musée de cette qualité au sein même de notre canton. Pour un point, cliquer sur le podcast ci-dessous :
48 ans ! Vendredi 23 mai 2025, l'association des Amis de la Vallée de la Gresse tiendra son assemblée pour procéder à sa dissolution. Un moment triste lourd de sens. Triste, car pendant 92 numéros à partir de septembre 1977, les auteurs de cette association ont produit un travail considérable remarquable. M. Yves Armand puis Mme Marie – Andrée Michel ont été des Présidents d'une extrême qualité et d'un dévouement bénévole exemplaire. C'est triste d'imaginer qu'un héritage aussi précieux prenne ainsi fin.
Mais c'est surtout lourd de sens. L'Histoire maintenant intéresse peu, voire plus du tout. Le présent motive déjà si peu des citoyens devenus de simples consommateurs de la vie collective à la condition qu'ils puissent y trouver un intérêt personnel direct. Alors prendre du temps pour chercher à connaître les racines du temps présent, c'est un effort hors de portée puisque consommer l'éphémère pourrait suffire.
Il y a des moments comme celui-ci où les tendances collectives du moment ont sérieusement de quoi inquiéter pour le devenir.
Lundi 12 mai, c'est l'entrée dans le sprint des dernières semaines avant les municipales de début mars 2026. En 2014 et pire encore en 2020, les débats de fond ont souvent été peu nombreux comme si les élections étaient une simple étape administrative de reconduction des sortants. Il est à souhaiter qu'il en soit autrement pour mars 2026 afin de permettre de vrais choix collectifs.
Ce qui est en train de se passer constitue des tournants historiques dans l'économie locale. Les salariés de Vencorex viennent de recevoir les lettres de licenciements. Arkema est le prochain "domino". Le sud de l'agglo sans la chimie c'est un tournant historique majeur car cette industrie structurait tous ces territoires. Dans le Grésivaudan, ST Microelectronics va connaitre un plan massif de licenciements. Deux cas très différents. Pour la chimie, c'est l'histoire d'un pays qui impose des normes toujours plus couteuses avec une explosion de l'énergie sans la possibilité de répercuter sur les prix au niveau de la concurrence internationale. Pour ST, c'est la chute d'un marché et des choix à faire dont la probable priorité donnée à l'Italie. L'enjeu c'est 2 000 emplois directs. Et pendant ce temps, le maire sortant de Grenoble nous parle de son porte-parolat chez les Verts. L'ego-centrisme caricatural !
C'est avec surprise et une forme de consternation que je découvre la polémique que des membres de la municipalité sortante et certains de leurs soutiens militants souhaitent engager sur le fait que l'école Les Epis d'Or soit construite totalement de plain-pied occupant ainsi une superficie plus importante qu'une construction à étages. C'est une polémique ridicule totalement irrespectueuse des travaux de l'époque . Tous les détails dans le podcast par le lien suivant :