Denis Bonzy

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  • Square et l’achat d’Afterpay

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    Square va acquérir l’Australien Afterpay Limited pour un montant de 29 milliards de dollars a indiqué Square dans un communiqué hier dimanche. Afterpay, c'est le spécialiste du « paiement après livraison », en offrant aux particuliers des paiements échelonnés et souvent sans frais.  L’application est présente en Australie, aux États-Unis, au Canada, ainsi qu’au Royaume-Uni, en France et en Italie notamment à travers 100 000 fournisseurs dans le monde et 16,2 millions de clients. La fusion-acquisition, qui devrait être conclue au 1er trimestre 2022, se fera entièrement par échange d’actions et va valoriser la compagnie australienne à environ 29 milliards de dollars, précise le communiqué.  Square exploite déjà  l’application mobile de paiement Cash App. La valorisation d'Afterpay met en relief l'explosion attendue du marché des applications numériques de paiements. 

     
  • Quand la force de la vanité dépasse la raison de la menace

    Lavanchon 31 07 21

    Ce constat de bon sens devrait être l'une des leçons majeures à enseigner dans le cycle des formations. Ce moment où l'orgueil, l'assurance d'avoir toujours raison, la prétention à ne jamais vouloir entendre l'autre conduisent inexorablement à la réalisation d'un risque pourtant officiellement annoncé de très longue date. Les inondations sur la Commune de St Paul de Varces en sont une triste illustration supplémentaire avec la disparition, au-delà du drame de propriétés concernées, pour une longue période de tout milieu vivant dans un joli ruisseau historique de fond de vallée. 

  • Les conseils régionaux : la belle promesse d’hier …

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    (Source Medium) 16 mars 1986, 20 régions métropolitaines élisent pour la première fois leurs conseillers régionaux au suffrage universel direct. Une campagne très dynamique. De nombreux débats. Des réunions publiques avec beaucoup de participants. Sur 36 millions d’électeurs alors inscrits, 28 millions d’entre eux se déplacent pour voter. 74, 83 % de participation. 35 ans plus tard, 34 % de participation en juin 2021. Que s’est-il passé entre ces deux dates ? En 1986, jeune conseiller régional élu, j’appartiens comme beaucoup d’autres à la génération qui croit à la vitalité des territoires de proximité. La décentralisation de 1983 a réveillé des Communes. Celle de 1985 marqua le tour des Départements. Tout naturellement, en 1986, ce devait être au tour des Régions. Pour lire la suite, cliquer sur le lien suivant : Medium – article Denis Bonzy.

    DB conf de presse

  • La France et ses mots oubliés

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    Avec sa conquête spatiale, Richard Branson a publié une vidéo superbe "we can". Le thème : puisque nous avons réussi cette conquête tant d'autres sont possibles avec la même détermination. L'occasion pour constater le triste cimetière des mots désormais oubliés en France : optimisme, réussite, conquête, victoire, liberté, rêverie … L'esprit de conquête a pour moteur l'optimisme : demain peut être meilleur, ce qui tranche avec la morosité ambiante française. La réussite est contagieuse, ce qui choque tous les innombrables jaloux qui tentent de justifier leur médiocrité par l'alibi des échecs des autres. La liberté, c'est une entreprise privée qui a gagné et non pas un Etat. Mais en France, le privé est suspect et le public, pourtant manifestement incapable de gérer ses fonctions essentielles (dont la sécurité), aspire toujours à en faire davantage, à réglementer, à taxer, à imposer, à interdire : bref à brider la liberté donc la responsabilité individuelle. Et le mot clef : le rêve. Branson a eu une phrase clef : "j'y pensais depuis que j'étais enfant ". Shakespeare a eu une formule d'un extrême bon sens "nous sommes faits de l'étoffe de nos rêves". En France, la rêverie est entrée en zone rouge. Sans changement radical, la France après avoir décroché approche dangereusement de la zone répulsive … Les uns vivent chaque jour comme le nouveau matin des initiatives possibles. En France, l'esprit a toujours été celui du "grand soir" et non pas du "nouveau matin" mais même cette révolution là semble désormais hors de force … 

  • La belle pub de Orvis pour les chiens

    Loin des politiciens qui prennent des engagements jamais tenus comme les évolutions liées à la cause animale, des sociétés font des avancées concrètes dans des causes collectives comme dans le bien-être des animaux. C'est le cas de Orvis, remarquable entreprise familiale. Leur vidéo relancée ces derniers jours est une vraie réussite. 

  • La fracture entre le « Lou cass can » et le « bonjour urbain »

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    Sidération depuis lundi sur les commentaires stupéfaits face au record d'abstentions de dimanche. Pourquoi la politique échapperait-elle à l'indifférence généralisée désormais installée en France ? Il y a 60 millions de Robinson Crusoë échoués dans la jungle de leur vie quotidienne où l'agression peut venir de partout : depuis la violence d'un voisinage jusqu'à la précarité d'une situation économique. Le "sauve qui peut" règne. C'est l'étape du "bonjour urbain" dont la caractéristique est que le "bonjour"… n'existe plus. Hier, dire "bonjour" comme répondre à un courrier étaient la politesse élémentaire. Aujourd'hui, ne pas répondre à un courrier c'est … gagner du temps et dire bonjour, c'est prendre le risque que le destinataire ne comprenne pas pourquoi il est ainsi salué. Voilà la réalité de la vie urbaine maintenant. Il reste des zones d'humanité où les traditions de proximité ont encore un sens. Ce week-end, un ami m'expliquait qu'il avait fait le tour pour respecter la tradition du "Lou cass can". Il a été messager pour porter l'invitation à un mariage. Pourquoi Lou cass can ( chasse-chien ) ? Car le messager arrivait endimanché, canne enrubannée à la main pour chasser les chiens trop enthousiastes d’où chasse-chien ! Les familles invitées, si elles comptent participer à la fête, en informent Lou cass can et accrochent une bandelette de tissu coloré à la canne. Après avoir fini sa tournée et avoir été très bien accueilli,  le messager remet la canne à la famille qui l’a mandaté et ainsi ils connaissent le nombre de foyers présents aux festivités à venir. Un autre monde au sein d'un même pays. Si les citoyens ne retrouvent pas ce sens de l'autre, l'abstention a de très beaux jours devant elle. Pourquoi la politique échapperait-elle à l'indifférence généralisée qui sévit désormais dans tant d'endroits ?

  • 20 juin 2021 : je jour où la France a basculé dans une abstention historique

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    Il y eut l'étape du "dépenser coûte que coûte". C'est désormais l'étape du "gagner coûte que coûte". Ceux qui s'abstiennent pensant punir les professionnels de la politique devraient réfléchir et constater qu'ils se punissent eux-mêmes en s'excluant du jeu démocratique parce que, pour les professionnels de la politique, le seul programme c'est : gagner. Peu importe le nombre des votants. Peu importe les règles. Je n'ai jamais constaté autant de règles non respectées que dans la campagne du 20 juin 2021. Ceux qui s'offusquent que des jeunes ne respectent pas des règles donnent d'abord l'exemple eux-mêmes de ne pas les respecter. Toutes les règles sont balayées dès qu'elles peuvent faire obstacle sur le chemin de la victoire : de la neutralité des institutions publiques à la neutralité des pouvoirs sortants qui devraient en principe redevenir candidats parmi les autres, comme les autres au moins le temps de la campagne officielle. Aux Etats-Unis, il est question de l'esprit "barstool" : le tabouret de bar où chacun raconte des histoires souvent plus fausses que vraies mais en donnant le sentiment d'y croire. La France est en avance sur ce chemin. C'est si facile de condamner les abstentionnistes. Mais qui prend encore soin pour donner envie de participer ? 

  • Dans un univers d’indifférence et de violences, y-a-t-il encore un espace pour la mobilisation et pour la tendresse ?

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    Petit Elliot a besoin de nous. Le traitement médical d'un chien exposé à une épreuve grave coûte cher. Chacun de nous le sait pour l'avoir vécu. Mais ce qui est parfois difficile seul devient si facile à plusieurs. Par conséquent, à juste titre, la "famille d'Elliot" a ouvert une cagnotte. 870 € ont déjà été collectés sur Leetchi.  

    La semaine dernière, le texte de la famille Biden à l'occasion du décès de leur chien était remarquable. Tout y était. Qu'écrivaient-ils ? "Nos cœurs sont lourds aujourd'hui car nous vous faisons savoir à tous que notre berger allemand bien-aimé, Champ, est décédé paisiblement chez nous. Il a été notre compagnon constant et chéri au cours des 13 dernières années et a été adoré par toute la famille Biden. Même lorsque la force de Champ a diminué au cours de ces derniers mois, lorsque nous arrivions dans une pièce, il bougeait immédiatement sa queue. Où que nous étions, il voulait être et tout allait instantanément mieux quand il était à côté de nous. Il n'aimait rien de plus que se reposer à nos pieds devant un feu à la fin de la journée, se joindre à nous comme une présence réconfortante dans les réunions. Dans ses plus jeunes années, il était le plus heureux de poursuivre les balles de golf ou courir pour attraper nos petits-enfants dans notre jardin dans le Delaware. Dans nos moments les plus joyeux et dans nos jours les plus tristes, il était là avec nous, sensible à nos sentiments et à nos émotions. Nous aimons notre gentil garçon et il nous manquera toujours". C'est un très beau texte qui parle à ceux qui ont connu des moments de ce type. Elliot a besoin de nous. Nous participons donc à cette chaîne de solidarité pour relayer cet appel. Marie a déjà effectué une première participation. Donnons à Elliot toute notre aide. Merci par avance.

    Pour aider Elliot cliquer sur le lien suivant : ENSEMBLE. 

  • Carnet de campagne (05/08) : et si un photographe n’était pas là … ?

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    Dans mon soutien à Claude Soullier et à son équipe, un facteur a été décisif sur le plan humain : sa passion pour les animaux. Cette passion, tous ceux qui le connaissent de longue date savent combien elle est réelle. Les habitants de Brié le voient avec son chien. Les membres de sa famille font beaucoup notamment pour les chevaux. Pour moi qui ait eu l'occasion de l'accompagner à quelques reprises sur le terrain, deux gestes ont beaucoup compté. 1) En voiture, si un animal est en bord de route, il va considérablement ralentir pour ne pas prendre le moindre risque de lui causer un souci. Je l'avais constaté de longue date et lorsque nous sommes allés à Prélenfrey du Gua, dans le dernier virage avant d'arriver à la Place des Justes, j'ai vu un chien seul en bord de route. Claude et Delphine étaient dans une autre voiture et je me suis dit "il va presque s'arrêter" et ce fut le cas. 2) A chaque sortie où un animal est à proximité, il fera les pas nécessaire pour aller le saluer, lui parler, le caresser. C'est une chaleur d'âme qui me plait. Authentique. Belle. Elle me plait encore plus par contraste quand je sais la liste Doffagne – Martin Grand soutenue par la parlementaire iséroise qui, par ses votes à Paris, est classée avant dernière des parlementaires dans la défense de la cause animale. Il y a des contrastes qui en disent long loin des images. Quand le photographe n'est pas là ! 

  • Carnet de campagne (04/08) : a-t-on encore le droit de dire que cela pourrait aller mieux ?

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    Ce qui est le plus surprenant dans les circonstances actuelles, c'est que la bien pensance a franchi une frontière nouvelle en France : non seulement il est peu permis de penser autrement mais surtout de laisser supposer que cela pourrait aller mieux. La pensée unique a revêtu un habit de plus : le compliment permanent. C'est la culture des pouvoirs sortants. Ils installent deux chapes de plomb : rien d'autre n'était possible et dans ce seul possible rien de mieux ne pouvait être fait. Avec de tels verrous, par définition, le débat devient impossible. Ce qui est le plus surprenant c'est qu'au pays des débats, cette logique de croyance puisse s'installer. Il y a heureusement quelques foyers de "résistance". Des sortants sortent de cette arrogance pour témoigner de l'humilité. Et des challengers refusent de devenir otages d'une telle logique. Heureusement, dans le canton de Le Pont de Claix, nous avons la chance de compter sur une équipe qui pratique une autre mentalité faite de modestie, de réflexion, de nuances. J'espère que le 20 juin, les citoyens manifesteront leur attachement à ces valeurs en apportant leur confiance à l'équipe de Claude Soullier qui fait une très belle campagne de propositions réalistes, de projets portés par des convictions solides.