Pendant mon enfance, chaque été, maman me faisait préparer l'année scolaire à venir. Prendre de l'avance. Pour l'orthographe, elle me donnait souvent des conseils judicieux qui m'accompagnent encore. Dont un : mourir ne prend qu'un seul "r" parce qu'on ne meurt qu'une fois. Pendant des années durant ma jeunesse, une question m'obsédait : comment pourrais-je supporter le départ de mes parents ? Hier, en entretenant leurs tombes, comme à chaque visite dans le cimetière, même 12 à 15 ans plus tard, ce terrible sentiment de perte d'énergie. Le chemin du retour à la voiture est long. Très long. Et pourtant le lieu est beau. Au milieu des champs, avec de belles montagnes qui donnent un sentiment de protection de bas de vallée. Une immense croix qui se détache sur un fond de ciel. Mais cet endroit porte tellement de visages. Tellement de tombes pour lesquelles le nom évoque des souvenirs : mes grands-parents, mon beau-frère, mon oncle, mon cousin et tant de personnes auprès desquelles j'ai appris : M. Menut, Mme Courtadon … mais aussi des personnes qui, parfois moins proches, ont été si affectueuses : Mme Maracas, M. Paulin … Impossible de toutes les citer. Finalement, avant la mort au sens primaire du terme, le mot mourir devrait s'écrire "Mour…ir" parce qu'avec tous ces départs il y a toujours une part de soi qui disparait.
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Le marqueur du rhinocéros blanc ou le système voué à l’échec
Cette semaine, deux faits m'ont conforté dans la certitude progressive que le système actuel de fonctionnement est voué à un échec grave. 1) Le marqueur du rhinocéros blanc. Au milieu du 19 ème siècle, il y avait plus d'un million de rhinocéros blancs sur le continent africain. Aujourd'hui, il reste … 2 femelles au Kenya sous surveillance policière. Et la survie de l'espèce ne va dépendre que des progrès de la science si des dispositifs de spermes prélevés sur des mâles avant leurs décès peuvent être transférés avec succès sur des femelles porteuses (procédés évoqués jeudi). Le braconnage intensif pour des causes prétendues médicales (à vérifier) a conduit l'être humain à faire disparaitre une espèce animale. Rien n'y a fait. Toutes les alertes officielles sont restées vaines. 2) Plus près de nous, jeudi soir, une chaîne nationale (TF1) consacre l'un de ses reportages à l'eau dans les villes. Pour l'agglomération grenobloise, le président de la Métro se vante de tous les succès possibles. Dans les faits : a) la journaliste se trompe sur son nom. Mais surtout b) la journaliste prend pour argent comptant tout ce qu'il dit alors que le réseau concerné est l'un des réseaux les + fuyards de France et qu'en 2016 il a connu une pollution qui est un scandale sanitaire avec + de 200 hospitalisations. Et la journaliste se rend ensuite à Toulouse où elle est supposée interroger un maire de … droite. Et le maire de droite se vante d'un succès qui consiste à être parvenu pour lui à faire chuter la marge d'un groupe privé à 1 %. Même pour lui, dans sa tête d'élu qui se dit de "droite", qu'une entreprise gagne de l'argent c'est pas naturel. Terrible comme dialectique. Si elle gagne pas de l'argent, elle maintient comment ses emplois, finance comment ses investissements … Avec des médias aussi peu soucieux de l'honnêteté de l'info et des élus aussi déconnectés des réalités économiques au sein d'une planète qui sème la mort à tous les coins, difficile d'être optimiste pour l'avenir.
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Affaire immobilière Villarey 1 : recours contentieux engagés !
Avec l'expérience qui est désormais la mienne, la vérité des faits m'impose de dire que je n'ai jamais connu autant de particularités dans un contentieux administratif. Sur mon recours gracieux, le moyen juridique d'incompétence de l'auteur de l'acte a dû être déjà reconnu par la municipalité sortante qui a pris des arrêtés modificatifs en toute précipitation. C'était un moyen juridique d'une extrême gravité. Il pose d'ailleurs des questions qui restent encore pendantes sur des aspects d'une gravité particulière. Lors de la lecture rapide du dernier magazine municipal, j'ai été surpris de voir la municipalité sortante engager des polémiques sur un vieux dossier comme la régie électrique alors que la sagesse consistait, par devoir de transparence vis à vis des habitants, d'exposer les détails concrets des travaux des chantiers du Villarey mais aussi les moyens juridiques exposés par des opposants et les réponses de la municipalité sortante qui a décidé de cette opération immobilière. Par son mutisme comme par d'autres méthodes, la municipalité sortante a rendu incontournable l'engagement de recours contentieux. C'est fait depuis ce matin. J'espère qu'avec le recul de l'été, elle respectera dans les prochains jours le devoir de transparence qu'elle doit aux habitants de St Paul pour exposer les griefs et les réponses qu'elle a toujours refusé de donner jusqu'à ce jour.
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Le Villarey 1 : être contre c’est d’abord être POUR une autre façon de vivre
Cet été, avec le calme plus important que la période classique d'activités professionnelles, j'ai beaucoup apprécié les réponses qui m'avaient été adressées au printemps dans le cadre d'un questionnaire de dialogue sur les propositions attendues. Des réponses détaillées avec souvent des commentaires longs sont très instructives. 1) Une Commune appartient à tous ses habitants. Le mot "habitant" signifie quelque chose. C'est vivre sur place et non pas y être de passage. Lorsque des élus n'habitent plus une Commune, comment peuvent-ils encore prétendre y être fortement attachés ? 2) Le rejet du Villarey est considérable. Mais il va falloir dissiper un doute : le Villarey peut-il être rejeté pour de vrai ? Un tel cinéma sur le rôle de la Métro a été monté pendant des années que des explications sérieuses sont indispensables. Une décision appartient à celui qui la signe. La preuve : si la décision n'avait pas été signée, elle n'existerait pas ! C'est pas la Métro qui a délivré le permis de construire du Villarey 1 ni le Président de la Métro qui a signé. C'est le Maire de St Paul de Varces ! Il est LE décideur bien loin du cinéma qui, sur ce dossier comme sur tant d'autres, a consisté à vouloir passer le mistigri à la Métro. 3) Sur le fond, il ne s'agit pas d'être CONTRE le Villarey. Etre contre, c'est le piège des éléments de langages posés par les défenseurs des promoteurs. Il s'agit d'être POUR une autre façon de vivre qui n'est pas compatible avec le Villarey. Cette autre façon de vivre, c'est notamment un autre rapport à la nature, à l'environnement, à une douceur de vivre, à la dimension humaine d'un village, à la sécurité des enfants sur leur Groupe scolaire … Regardons autour de nous. Pont de Claix est devenu un quartier d'Echirolles. Claix et Varces, selon les choix de mars 2020, vont devenir un quartier de Pont de Claix. Souhaitons nous que St Paul de Varces devienne un quartier de Varces dans cette logique de l'étalement urban sans fin ? Regardons ce qu'est devenue la "douceur de vivre" de ces Communes qui ont subi cette culture de la ville-centre avec cet étalement urbain sans fin. Est-ce compatible avec la douceur de vivre ? C'est la vraie question de fond.
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Collèges du sud agglo : sortir des approximations …
Dans de nombreux dossiers, il est temps que la réalité des chiffres retrouve sa place. C'est comme le Droit dans les permis de construire initiaux du Villarey 1 que la municipalité sortante de St Paul de Varces a été conduite à corriger en toute urgence suite à un vice d'incompétence du signataire des actes. Il en est de même pour certains chiffres qui circulent concernant le Collège de Varces. La discussion pour la construction du Collège de Varces engagée à mon initiative comme Conseiller général a connu une étape décisive le 12 novembre 1997. Cette réunion faisait suite à de nombreuses réunions préparatoires dont celles des 07 octobre, 13 octobre, 17 octobre, 22 octobre (M. Corbet, actuel maire de Varces était présent à cette réunion représentant alors les parents d'élèves de l'école primaire de Varces avec M. Gabriel Dell'Agnola) et enfin 5 et 6 novembre. Sur chaque réunion, je dispose des comptes-rendus dont l'étude de faisabilité du cabinet SEFUR. Mais aussi les présentations des architectes avec les plans des architectes dont le projet choisi. Je lis ou j'entends des chiffres qui circulent sur des capacités de contenances du Collège de Varces pour apaiser face à l'actuelle explosion démographique de proximité ou tenter de justifier un immobilisme en la matière. Si ces chiffres fantaisistes devaient être confirmés, il ne me sera pas possible de cautionner par le silence des écarts considérables par rapport aux projets de base. Il n'est pas acceptable d'instrumentaliser à ce point un débat sérieux aux conséquences concrètes sérieuses pour des élèves qui ont droit à des équipements de qualité dans des conditions de fonctionnement de qualité.
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La chaise vide …
Remarquable article dans Les Echos du 12 août sur des méthodes de Jeff Bezos (Amazon). Un article qui confirme, si besoin était, combien la méthode de travail est au moins aussi importante que le contenu même du travail. La façon de poser un problème est souvent le plus sûr chemin pour le résoudre ou au contraire se placer dans l'impossibilité de le résoudre. La méthode de travail met aussi en relief la capacité à prendre de la distance face à une question posée. Article à lire à l'exemple de la chaise vide que Jeff Bezos plaçait méthodiquement lors des réunions pour ensuite demander à chaque présent ce qu'en penseraient les consommateurs s'ils occupaient la … chaise vide. Beau symbole pour rendre présents les … absents. Ces sociétés avec le souci du consommateur ont révolutionné des circuits économiques. Et elles fragilisent les vies publiques de monarchies républicains comme la France où le citoyen est finalement très peu considéré. Quand le consommateur prend l'habitude d'être traité avec une telle réactivité, comment une fois devenu citoyen pourrait-il supporter le mépris qu'il subit si souvent. L'autre révolution induite …
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Quand le temps soigne : 12 ans et … 9 mois
Il y a 9 mois, date pour date, nous étions avec Marie sur la route pour rencontrer Ottawa. A partir de Bourgoin, la météo a été très délicate : brouillard, pluie dense, vent fort. Ce n'est qu'après Beaune que la météo s'est calmée. Je m'étais planté dans les estimations horaires avec un écart de … 2 heures à l'aller comme au retour. Et à l'arrivée, la rencontre avec Ottawa âgée de 2 mois qui nous adopte immédiatement. La rencontre avec un bébé briard est un choc. Le bébé mesure quelques centimètres, pèse moins de 10 kg. Et 9 mois plus tard, il fait près de 60 cm et 25 kg. Nous avions beaucoup hésité. Depuis 1983, nous avons toujours eu une chienne briard qui était d'abord la compagne de jeux de nos deux fils Jonathan et Thomas et la dernière, Aspen, a été adorable franchissant tous les repères déjà formidablement positifs de celles qui l'avaient précédée. Elle a vécu 12 ans. Les 2 dernières années ont été très dures avec une succession d'épreuves liées à des cancers. Dans les traitements parfois difficiles comme après l'ablation d'un oeil, nous avons surmultiplié toutes nos attentions. Un dimanche matin , en urgence, son vétérinaire a même obtenu de moi que je l'aide pour une intervention délicate mais indispensable dans des conditions que je n'avais jamais imaginées possibles, moi qui suis si douillet et si paniqué devant le sang. Mais pour Aspen, mes angoisses classiques sont alors restées au vestiaire. Il fallait sauver Aspen. Son décès plusieurs mois plus tard a été une douleur terrible. Une douleur telle que nous pensions ne plus jamais reprendre une chienne briard pour ne jamais revivre de telles douleurs. Quand j'ai porté son flacon de sang au laboratoire vétérinaire ce matin de janvier pour bien vérifier le diagnostic alors rendu à l'échographie, j'étais dans un état second. Au point, rue Hébert, de tomber au sol sur un passage piéton glissant et de voir la roue d'un véhicule s'arrêter à quelques petits centimètres de mon visage au sol. La conductrice sortir paniquée et mon seul souci consistait à bien m'assurer que le flacon n'était pas cassé. Puis, la force de conviction de Marie faisant effet une fois de plus (comme toujours d'ailleurs !), elle a choisi Ottawa. Et depuis 9 mois, nous retrouvons tout ce que nous adorions chez Aspen. Tout y compris dans les plus petits détails du comportement. Comme si Aspen était de retour. C'est impressionnant à ce point. Comme si elle était désormais toujours là mais sous une autre couleur de poils. C'est la première fois que, face à ces tristesses si durablement lourdes, le temps soigne à ce point alors que d'ordinaire il creuse la mélancolie.
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Les belles photos narratives …
Cette année, j'aime bien le réseau social Facebook. Il répond exactement à ce que j'attendais : apprendre et voir. Pour qu'il respecte cette attente à partir du printemps, j'ai retiré en masse toutes les personnes dont les informations étaient trop éloignées de mes centres d'intérêt. Et je refuse méthodiquement sur ces bases les demandes d'abonnements. Et avec un tel toilettage en profondeur, c'est fabuleusement plus agréable. Je retrouve ce que j'attendais : apprendre et voir. J'apprends parce que la diversité des sources d'informations change de la monotonie des médias d'informations continues aux partis pris de plus en plus manifestes. Je vois ou plutôt je contemple les paysages partagés par des personnes qui aiment la photo. Par exemple hier les photos de Laurent Giron, Sébastien Torsani ou Marc Santarini sur le col d'Allos : un délice. Le site "si tu es de Grenoble" est un véritable régal. Je regrette d'avoir découvert la photographie aussi tard. Les photos sont aussi une narration parfois encore plus réalistes que l'écriture. J'espère progresser sur ce chemin de la photo. Comme j'espère me mettre prochainement à la peinture. Quel constat je tire de cette évolution ? : je ne crois plus au "vivre ensemble" quand c'est subir des expositions ou des affirmations trop éloignées de mes valeurs. Je vis alors ces situations comme une forme d'agression et je ne vois pas ce qui pourrait justifier que je me les impose. Pour revenir à la photo, cette semaine, ma photo préférée est celle qui est ci-dessus : le chemin du Souvenir (photo prise le mercredi 7 août 2019 en fin d'après-midi en me rendant sur la tombe de mes parents). Les élus municipaux qui ont fait le choix des noms de chemins ont fait d'excellents choix : partager des noms de montagnes ou de territoires. Avec 2 exceptions très bien choisies aussi : le Chemin de l'Alphabet pour conduire à … l'Ecole et le Chemin du Souvenir pour conduire au … cimetière. Quand j'étais jeune, du temps du vivant de mes parents, je me questionnais souvent : comment surmonterai-je leur disparition ? Même plus de 10 ans plus tard, j'ai la réponse : on ne surmonte pas mais on vit avec. C'est très différent. Tout change. Mercredi, j'ai aimé cette ambiance des lumières parce que leur contraste incarne bien ce lieu pour moi. Une tristesse toujours terriblement violente qui prend toute mon énergie mais aussi une quiétude intérieure profonde par la proximité géographique alors si étroite. Le ciel de cette photo, c'est le contraste de ces sentiments.
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Enseignement : pour une chaîne cohérente d’établissements de proximité
Quand la population augmente de 30 % par endroits (+ 33 % à Varces sans compter les lotissements en cours !), vous ne pouvez pas accueillir la population scolaire avec moins 20 % des capacités des établissements. C'est impossible ! Je suis très surpris par des chiffres fantaisistes qui circulent actuellement sur les relations entre l'évolution démographique et la "population scolaire". Des élus et des services ne doivent pas par démagogie électorale masquer la réalité comme ce fut le cas dans les années 70 dans le sud de l'agglomération grenobloise. J'ai passé 12 ans de mandat de Conseiller Général à devoir corriger alors un fossé entre les équipements scolaires et la situation démographique globale. Et j'ai pu compter avec une solidarité sans faille d'Alain Carignon, de Jacques Remiller qui a été l'auteur d'un remarquable rapport sur le Collège du futur, de Didier Migaud … pour débloquer des montants financiers exceptionnels pour résorber une crise exceptionnelle de capacités d'équipements scolaires.
A St Paul de Varces, pour éviter la surmultiplication des préfabriqués, il y eut alors la création des Epis d'Or.
Même situation à Vif avec le Groupe Scolaire Champollion avec la municipalité de Daniel Biston. De même ensuite au Gua.
Puis au-delà des établissements primaires, ce fut le chantier des collèges. Nous avons restructuré Masségu à Vif.
Puis reconstruit Moucherotte à Pont de Claix à la condition de maintenir les Iles de Mars (collège aujourd'hui disparu dans des conditions bien opaques et mystérieuses !). Ensuite, j'ai obtenu la décision de construction du Collège Jules Verne à Varces.
Aujourd'hui, avec cette expérience, il y a de la tristesse à constater que le secteur sud revient aux années 70. Quand la population augmente de 30 % par endroits (+ 33 % à Varces sans compter les lotissements en cours !), vous ne pouvez pas accueillir la population scolaire avec moins 20 % de capacités des établissements. C'est impossible !
Des professionnels de la politique feraient bien de cesser de jouer avec les chiffres avec la prétention de ceux qui "traitent" les dossiers avec des mots mais pas dans les faits. Dans aucun autre domaine, les chiffres qui sont les marqueurs de la réalité sont aussi maltraités. Il ne faut pas que les professionnels de la politique soient surpris ensuite par la perte totale de crédit qui les affecte. Nous ne devons pas revenir aux années 70 dans le divorce entre l'évolution des effectifs et les capacités d'accueil de proximité. Or cette crise est engagée pour de bon.
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Le pays de la chape de plomb
Même quand tout va mal, voire très mal, en France, changer est perçu comme … impossible. On image un malade atteint d'une maladie grave se rendant chez le médecin. Le médecin l'ausculte et lui rend une ordonnance avec une seule mention : "ne changez rien. Continuez ! ". Cette mention c'est la vie publique française. Prenons des exemples concrets. "L'ancien monde" était décrédibilisé par le système des parlementaires godillots. En quoi le "nouveau monde" a tourné la page ? La dette : comment le pays le plus imposé au monde et en même temps très endetté fait-il pour avoir une crise généralisée de ses services publics ? Question jamais traitée. Bien davantage, on assiste désormais à des "exploits de rhétorique". La présidentialité : la France ne compte qu'un leader de ce niveau quand au même moment pour un pays comme les Etats-Unis les seuls Démocrates comptent pas moins de 25 candidats qui s'estiment compétents pour la fonction. Comment la France a-t-elle fait pour tuer autant de talents ? Second exemple: l'intercommunalité : les maires dénoncent leurs dépossessions au profit des intercommunalités. Mais qui composent les intercommunalités : les … maires ! Cette incohérence flagrante n'est jamais soulignée comme si les intercommunalités étaient des entités abstraites hors sol. En réalité, tout est fait pour que n'existe jamais un mot : POSSIBLE. Tout le système français est figé. Rien ne va mais faire bouger est … IMPOSSIBLE. Le système est figé, bloqué, immuable. La France est devenue le pays de la chape de plomb : des vérités déconnectées des réalités mais impossibles à changer. Irréel à ce point.