Sur la page Facebook de notre équipe, aujourd'hui, c'est la présentation de Séverin Carminati. Pour en prendre connaissance, il suffit de cliquer sur le lien suivant : Ensemble ! Deux progrès sont indispensables. 1) Avoir une personne qui connait la Commune. Après la démission de Christophe Gros de la fonction de DST, les suivants ont eu beaucoup de mal à découvrir la Commune. Le successeur de Christophe Gros a démissionné au moment où il commençait à connaitre la Commune. Et l'actuel qui a connu Vif, Pont de Claix, Megève, Villard de Lans … ignore pas seulement le nom des hameaux mais plus encore leur localisation. Lors d'un entretien téléphonique cet été, évoquant un problème sérieux de goudron, sa réponse fut "c'est où ça ?". Pour ce qui concerne Cécile Curtet, en dehors des périodes électorales, elle est invisible sur le terrain. J'en suis à de très nombreuses semaines sur le terrain, je ne l'ai jamais croisée. Pour elle, la Commune : c'est de la place de la mairie à la place de la salle des fêtes. Il faut changer tout cela. Et le second changement, 2) c'est le droit à la transparence : savoir les travaux effectués. Pourquoi ? Leur coût ? Les problèmes rencontrés car la vie est faite de problèmes inattendus. Les explications sur ces problèmes. Comme actuellement les photos qui circulent sur les problèmes d'étanchéité de la salle des fêtes avec les seaux pour récolter l'eau dans les salles pour causes de fuites. Les questions sont posées : jamais une seule réponse ! Voilà ce qu'il faut changer de façon prioritaire.
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Belle et heureuse année 2020 !
C'est toujours simple et difficile d'exprimer des voeux pour une année nouvelle. Simple, parce que les fondamentaux restent les mêmes : santé, bonheur, réussite. Difficile, parce que progressivement on juge toujours l'écart entre les voeux de départ et les réalités de l'arrivée à la fin de l'année. L'année 2020 sera pour moi une année particulière. C'est la première fois que je m'engage dans la vie publique davantage par devoir que par envie. Quand j'ai choisi les photos pour la carte ci-dessus, tout l'univers calme que je souhaitais s'y retrouvait à 4 exceptions près : Jonathan et Clara, Thomas et Ombeline. Mais ils sont adultes et je n'ai pas à les associer à une photo de ce type. Pendant 30 ans, avec Marie, nous avons dû batailler e permanence pour avancer. Professionnellement, rien ne nous a jamais été donné. Politiquement, peut-être pire encore car des batailles sont plus sournoises. 30 ans de batailles permanentes auxquelles se sont ajoutées celles pour la santé de nos parents, les douleurs de décès de proches … Il peut y avoir un temps pour le calme. Dans la carte ci-dessus figurent les repères de ce calme en-dehors de mon activité professionnelle : Léon, ses jouets, ses livres et sa découverte progressive de la vie, Chatham et Ottawa, les oiseaux avec leurs perchoirs et le temps passé à Gamm Vert ou les commandes à Vivara, les écureuils et la découverte toujours plus détaillée des animaux de la nature, le sport et les promenades … : tout cela convient bien. Bien plus, le besoin de reconnaissance à exprimer à la vie que Marie et moi soyons toujours en vie car tant de proches ont connu des séparations brutales accidentelles. Mais ce calme n'est pas compatible avec 3 menaces pour le village que nous aimons pour y habiter depuis près de 40 ans : le Villarey, les risques naturels, l'eau. Avec l'âge, j'ai progressé en confiance d'analyses. Je ne prétends pas détenir toujours les bonnes réponses mais je pense être capable d'effectuer des diagnostics solides. Je ne comprends pas l'existence même de ces 3 menaces à ce point. Depuis janvier 2012, dans un pays où la démocratie n'est pas un vain mot, il ne devrait plus être question du Villarey puisqu'un référendum a tranché. Donc en raison de ces 3 menaces, il faut ouvrir une bataille de +. Mais l'importance de ces batailles dont le Villarey donne une émotion particulière. Par le passé j'ai vécu des mandats grâce au suffrage universel direct qu'aucun autre Maire de St Paul de Varces n'a connu : Conseiller Général, Régional … Certains ont candidaté (Albert-Brunet en 1973, Francis Diaz en 2015 pour ne citer que les plus récents), ils n'ont jamais gagné et c'est dommage pour St Paul qui aurait bénéficié d'un lien particulier. Parfois lors d'une cantonale, les habitants de St Paul me donnaient une telle avance qu'ils comblaient mon retard sur Pont de Claix : une Commune de 2 000 habitants neutralisait ainsi une Commune de 12 000 habitants. C'est en mars 2020 que l'élection me suscite la + grande émotion. C'est un tournant pour notre village. Et du fond du coeur j'espère que la conscience de cet enjeu là sera forte.
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Celle qui ne comprend toujours pas pourquoi le terrain pourrait nous séparer …
Samedi après-midi, c'était ma 71 ème présence sur le terrain dans des hameaux de la Commune. Temps doux. Nombreuses rencontres agréables en cette période de vacances. Avant chaque départ, après la prise du manteau ou de la doudoune, Chatham ne comprend pas pourquoi le terrain pourrait nous séparer. Nous l'avons vécu tant de fois ensemble. Nous étions même inséparables. Au moment de son opération pour les ligaments croisés de sa patte arrière, de nombreux habitants avec beaucoup de gentillesse me questionnaient "et le toutou ?". Mais les années ont vite passé et désormais de longues marches sur le terrain sont impossibles pour elle. Toujours un constat qui me peine. La séquence vie d'un chien est si douloureusement courte.
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Le bulletin des AVG ou comment garder le sens des tendances dans le temps
Aujourd'hui, tout semble vivre dans l'immédiat. Or, dans la vraie vie, à quelques exceptions près, tout ce qui est important se vit dans la durée. Pour accepter le temps long, il faut chercher à connaitre les racines et faire l'effort de tenter de prévoir. Deux réflexes qui se perdent. Localement, nous avons l'immense chance d'avoir un bulletin (les Amis de la Vallée de la Gresse) qui effectue l'effort de mettre en relief les racines. Avec le numéro 84 de décembre, nous avons le plaisir de prendre connaissance de la suite du reportage de M. Yves Armand sur les Conseillers Généraux du Canton de Vif. Il couvre la période 1877 – 1965. Le prochain article couvrira probablement la période des derniers conseillers généraux du canton de vif avant la réforme de 2015 : Thevier (66-73), Couetoux (73-89), Perillié (2001-2015). Et bien entendu, la période qui me concerne (1989-2001) avant que je décide en 2001 de ne pas me représenter alors qu'un sondage me donnait alors largement gagnant mais les obligations professionnelles et surtout familiales (maladie de maman) m'ont conduit à ne pas candidater. Ces articles de M. Armand sont passionnants. Très documentés comme toujours. Avec une plume remarquable de ce membre éminent de l'Académie Delphinale.
On retrouve ce sens du temps long qui met en relief les restructurations fortes d'un territoire aux portes de Grenoble. Pour ce qui me concerne, 6 conseillers généraux ont retenu mon attention sans ordre hiérarchique mais par ordre alphabétique ci après. 1) Michèle Bacci : en 1985, quand le canton de l'Isle d'Abeau est créé, personne n'imagine un seul instant sa victoire possible. Mais elle gagne. C'est la victoire de la ténacité, porte par porte. 2) Jean Boyer : je n'ai jamais rencontré un élu qui connaissait aussi bien "son" territoire. C'était le dictionnaire vivant de la Bièvre. 3) Guy Cabanel : c'est l'élu qui était le + capable de départementaliser un sujet. Un intellectuel, ancien doyen de la faculté de médecine. Ses interventions étaient un régal : pas une note à lire.
4) Alain Carignon : quand il préside le Conseil Général, il est aussi Maire de Grenoble. Mais jamais les "petites" Communes n'ont été aussi écoutées et aussi aidées. Le contraire de l'actuelle Métro qui a creusé les inégalités territoriales Il avait d'ailleurs tenu à débuter sa campagne à Oulles, la + petite Commune de l'Isère. Dans le canton de Vif, sans son aide personnelle, nous n'aurions jamais pu débloquer autant de dossiers dont les collèges.
5) Pierre de Villard ou le double choc. 5a) un urbain qui défend un canton … rural : Mens. 5b) un allergique aux combinaisons politiques. Avec Pierre de Villard, le budget départemental aurait pu être terriblement allégé tout en préservant les services publics essentiels. Il ne supportait pas la dépense publique inefficace donc un choc culturel considérable dans ce milieu si souvent d'abord désireux de … dépenser.
6) Haroun Tazieff ou la simplicité et la gentillesse permanentes : C'est probablement celui qui m'a le + amusé. Imprévisible. Inattendu. Plein d'humour. La découpe par ses soins d'une omelette norvégienne au restaurant le Col de l'Arc à St Paul reste l'un des fous rires mémorables.
Pour moi, leurs expériences comptent toujours. Comme ma reconnaissance.
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Et un épicéa pour le second Noël de Léon
L'année dernière, la plantation du 1er sapin pour le 1er Noël de notre petit-fils avait été délicate. La terre était gelée. Une fine couche de neige était toujours là. J'avais dû protéger avec des cartons. Mais il a bien pris. Cette année, pour l'épicéa, la terre est humide, douce, facile à creuser. Entre temps, une amélioration : j'ai trouvé des étuis plastifiés double face permettant de marquer une référence sans craindre que la pluie ne l'efface. Je vais reprendre le marquage des arbres avec ce nouveau dispositif car bénéficier d'une référence temps est une indication utile dans la durée. Je regrette beaucoup de ne pas avoir eu ce réflexe pour des arbres qui ont maintenant 30 ou 40 ans. Voir grandir un arbre est toujours une émotion forte. J'espère que cet épicéa prospérera dans un environnement qui lui plait.
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De belles soirées en perspectives
La vie agréable est une question d'équilibre entre la distance qu'il faut établir avec des événements et la proximité qu'il faut maintenir avec des êtres vivants. C'est le rapport entre le passager et le durable. L'accessoire et l'essentiel. Des événements passent. Se succèdent. Et d'ailleurs à un rythme de plus en plus accéléré au point qu'ils peinent à s'inscrire dans une mémoire active. C'est d'ailleurs impressionnant à ce point d'éphémère. Thomas m'a offert un livre remarquable "la civilisation du poisson rouge". Nous sommes en train d'assister à une accélération telle d'événements qu'ils asphyxient l'attention. Une réalité nouvelle à garder à l'esprit. Et dans ce tumulte, il faut garder l'esprit frais, réceptif pour accompagner des êtres vivants qui méritent d'être laissés à l'écart du tumulte éphémère. Dans cette logique, les animaux demandent de la compréhension. Leur expression est plus subtile. Il faut donc chercher à toujours mieux les connaitre pour bien les comprendre donc respecter leurs sentiments. Des spécialistes ont passé beaucoup de temps pour décrypter des codes de bonne entente. Ces spécialistes doivent être considérés. La meilleure façon de les respecter c'est de prendre connaissance de leurs travaux, de comparer avec les constats personnels et de progresser dans ce respect mutuel. Les derniers ouvrages qui ont été mes cadeaux de Noël sont passionnants. La cause animale doit être défendue avec détermination. Il y a aujourd'hui 3 ou 4 causes de fond qui méritent la mobilisation déterminée. La cause animale appartient à ce petit nombre. Le retard pris en France est un scandale inqualifiable. Le progrès de toute civilisation, c'est l'acceptation de la sensibilité de l'autre. Parce que cette acceptation est la reconnaissance de l'égalité avec l'autre. C'est cette notion même d'égalité qui peine à s'installer. Il y a un obscurantisme dans la hiérarchisation qui est le moyen-âge de la pensée. Le jour où cette évolution sera intervenue, un immense progrès aura été opéré. Dans l'espoir de cette époque, ce sont des belles soirées en perspective parce que ces lectures sont très instructives et que lorsqu'il reste du chemin à faire on peut y voir une forme d'échec mais aussi l'espoir d'une route à terminer en beauté.
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Quand le vent devient barbare …
Il y a 20 ans, nous étions à quelques heures de la tempête Martin. C'est difficile pour moi d'évoquer cette dernière semaine de l'année 1999 car c'est un temps difficile avec le décès brutal du mari de ma soeur frappé par une crise cardiaque alors qu'il était encore jeune. J'ai toujours à l'oreille le son de l'appel téléphonique de maman alors que je travaillais à mon bureau à Claix : "va vite voir ta soeur ...". Le second son qui reste à l'oreille c'est en pleine nuit le bruit des arbres qui cassaient sous la force du vent. A plus de minuit, avec Marie et les enfants, nous sommes sortis : le bruit dans la montagne était terrible. Le vent était devenu barbare : il cassait tout sur son chemin. Le week-end qui a suivi, nous avons effectué une longue promenade vers les Rioux. Un spectacle terrible d'arbres couchés, d'autres déchirés. C'était la première fois que l'on pouvait mesurer à ce point là l'impact d'un marqueur de vitesse des vents. Cette date ajoutée à d'autres connues notamment dans l'exercice de la présidence de l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse (Vaison la Romaine, Nîmes …) m'ont particulièrement sensibilisé aux risques naturels. Ce qu'on en voit à la TV est une infime partie de la réalité : par exemple ne jamais imaginer les odeurs dans le cadre des inondations. Mais surtout le sentiment d'anéantissement du calme des heures d'après. Un contraste tel que le calme parait inconvenant. La nature a repris son cours habituel alors même qu'elle a tout détruit quelques heures auparavant. Avec le dérèglement climatique, il faut manifestement mieux se préparer face aux risques naturels. La sensibilisation mériterait d'être beaucoup améliorée.
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Le Villarey et la clause du petit frère
La vie publique française vit actuellement au rythme du débat sur la clause du grand-père, formule canadienne qui consacre l'antériorité : appliquer une mesure qu'aux nouveaux entrants sur un marché et laisser prospérer le régime actuel jusqu'à l'expiration des actuels bénéficiaires. Le Villarey, c'est le contraire : c'est la clause du petit frère. Des habitants ont payé des impôts pendant des années. Ils attendent parfois des aménagements comme un remblaiement pour éviter qu'à la moindre pluie une immense flaque d'eau ne les gênent. Et ce sont les derniers arrivés qui vont être les premiers bénéficiaires d'un passage d'équipements dans le domaine public communal. Aussitôt terminés tous les équipements du Villarey 1 passent à la charge des contribuables de St Paul en vertu d'une convention jointe aux permis de construire. Sur la forme, une anomalie de + dans un florilège d'anomalies : convention pas signée mais visée par les textes qui s'ajoute à la délégation de signatures à l'illégalité désormais officiellement reconnue, au secret toujours gardé sur la composition du Jury, au prix exotique de 65 € le m² constructible, au secret sur les conséquences financières dont ce transfert dans le domaine public communal, aux 4 permis de construire toujours pas identifiés … Des hameaux attendent parfois depuis des années le classement d'une voirie en voie communale. Au Villarey, dernier arrivé = premier servi. Une façon surprenante de respecter les contribuables anciens de la Commune.
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Ce n’est pas toujours la faute à « pas de chance »
La vie publique française vit désormais au rythme de l'irresponsabilité. Elle est animée par deux acteurs invisibles mais omniprésents : "M. c'est pas moi mais l'autre" et "M. pas de chance". Mais des circonstances ne sont pas toujours la faute à "Monsieur pas de chance". Il y a des crises systémiques. La protection contre les risques naturels est une caricature d'une crise systémique : un système qui, étape par étape, engendre une crise incontournable. Cette crise naît de l'impact des retraits. Les subdivisions de l'Equipement et de l'Agriculture ont été fermées = fin de la proximité sur le terrain. Puis les services de Restauration des Terrains de Montagne (RTM) ont été concentrés donc à leur tour éloignés du terrain. Puis, dans le même temps, les agriculteurs ont considérablement diminué en nombre et en gestion de superficies éparses travaillées. Or les agriculteurs entretenaient les routes forestières pour accéder à leurs champs. A ce mouvement général, il suffit qu'il y ait des élus qui se désintéressent et des responsables de services techniques qui ne connaissent pas le terrain et la crise est là : les chemins sont devenus des … ruisseaux. Et la détérioration est considérable. Pour St Paul, le décrochage avec le terrain date de la démission de Christophe Gros. Depuis cette démission, c'est la descente "aux enfers". Et l'actuel DST, qui a été de passage notamment sur Vif, Le Pont de Claix, Megève, Villard de Lans … ne connait rien de la Commune. C'est la dernière étape de la crise systémique. Cette chaîne produira des conséquences pratiques graves. David Richard et Cécile Curtet fonctionnent sur la place du village entre la mairie et la salle des fêtes. Le plus surprenant c'est que la mauvaise ambiance interne ait conduit une personne comme Jean Luc Bénis à se mettre en retrait alors qu'il a toutes les qualités techniques pour bien gérer un dossier comme les risques naturels. Toute cette chaîne montre bien, si besoin était, que c'est loin d'être la faute à "pas de chance". Pour prendre connaissance des photos sur le terrain, cliquer sur le lien suivant avec notre page Facebook : Ensemble !
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Sur le terrain : « à l’époque, on vous a foutu une sacrée raclée au foot »
Samedi, c'était ma 68 ème visite dans des hameaux de St Paul. Quatre faits retiennent mon attention. 1) La qualité des dialogues. C'est sympa, cool et instructif. Samedi à proximité de la Bascule, cette discussion avec un passionné de moto et il me rappelait les matchs de foot faits ensemble ou plutôt contre et les défaites subies alors par notre équipe. Il y a beaucoup de bonne humeur et c'est très agréable qu'il en soit ainsi. 2) La beauté de paysages. En toute sincérité, les deux hameaux qui me semblent ouvrir des vues superbes sur le fond de vallée c'est le Grand Sorbier et à partir du dernier virage avant d'arriver aux Charmats.
A ces endroits, on a une vue superbe sur le fond de la vallée. Le banc des Combes aménagé par les voisins immédiats offre une vue magnifique sur la chaîne de Belledonne à soleil couchant tout particulièrement. 3) La volonté de découverte de leur Commune par les habitants les + récents. Si les habitants font confiance à notre équipe, le programme des visites sur le terrain doit être ouvert pour permettre à chaque volontaire de s'y joindre. 4) Il y a des endroits qui rendent triste. L'état du chateau d'eau des Mousses est incroyable. Le point d'eau à Brise Tourte de même.
La non maintenance des barrages de retenues envahis d'herbe est irréel. Ce choc du beau et du pire mérite d'alerter chacun.