Catégorie : International

Progressivement des concepts s'affirment. Le début des années 2 000 a été marqué par l'affirmation du "principe de précaution". La raison est simple : l'opinion a le sentiment que les "pouvoirs" ont tellement gagné en moyens de prévisions et de contrôles qu'elle exige d'eux un niveau plus élevé de prévention comme de surveillance. 

Depuis 2008, avec la crise financière, il y a un concept qui a surgi : l'acceptabilité sociale. Dans ce domaine, l'objet est différent : c'est le rendez-vous entre l'efficacité et la dimension humaine. Jusqu'où l'efficacité peut-elle être conduite au détriment de la dimension humaine d'une mesure ?

C'est le vrai enjeu de la Grèce : la rigueur financière peut être conduite jusqu'où au détriment de la dimension humaine ? Et surtout quand les catégories sociales concernées sont des catégories "fragiles" : jeunes, seniors …

L'acceptabilité sociale, c'est un concept redoutable comme le fut celui de la précaution. La précaution peut conduire à la paralysie.

L'acceptabilité sociale peut conduire au faux

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Vous voulez lire le mail qu'Huma Abedin (photo ci-dessus : l'une des principales collaboratrices d'HC) adressait à Hillary Clinton le dimanche 30 août 2009 à 22 heures 40 au sujet des rendez-vous du début de matinée du lendemain : c'est possible !

C'est la conséquence de la décision d'un Juge qui oblige le Département d'Etat à mettre en ligne les mails d'Hillary Clinton en assortissant sa décision de faibles restrictions.

Une liste considérable a été publiée hier : 1374 pages et chaque page contient une bonne trentaine de mails. 

A ma connaissance, c'est la plus grosse opération de transparence dans un calendrier aussi rapproché entre les archives et les publications.

C'est une lecture très intéressante dont

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Une semaine après la candidature de Paris pour les JO 2024, que constater dans la réalité des faits ?

1) Paris bloquée par les taxis grévistes dans un climat irréel de violence,

2) des contrôleurs aériens qui bloquent le 1er week-end des départs de juillet,

3) la Cour des Comptes qui dénonce les dérives budgétaires qui se perpétuent dans des conditions gravissimes,

4) Paris qui est perçue à l'international comme la "capitale des pickpockets",

5) un projet parisien manifestement sous-financé qui annonce des rallonges à répétition,

6) des JO candidatés par Paris mais des épreuves par exemple de voile organisées au …

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La vraie question : pourquoi tant de haine mais surtout pourquoi tant … d'erreurs ?

Par période, l'intelligentsia française, ou du moins ce qu'il en reste, succombe à ses vieux démons. Elle aime Marx mais pas Jésus. Et surtout elle adore se livrer à son obsession anti-américaine. Une vieille animosité jamais résolue qui conduisait à dénoncer le "monstre américain" mais vanter le "modèle communiste" avant que le modèle communiste ne s'effondre de lui-même. 

Avec les "révélations" sur la NSA, c'est la rechute dans cette obsession anti-américaine. Une obsession qui évite de poser les vraies questions :

1) si écouter c'est fautif à ce point, pourquoi

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En France, il est beaucoup question actuellement de République. Il serait quand même utile que pour une fois un mot en France ne soit pas détaché de sa réelle signification. Fondamentalement, la République c'est la revendication de dignité de l'individu face aux pouvoirs installés.

Aujourd'hui défendre la République, c'est défendre le peuple de la Grèce, être solidaire avec lui.

Que peut connaître Christine Lagarde qui se fait 250 000 dollars d'argent de poche par mois de la vie du retraité qui a vu sa pension diminuer de 45 % ces dernières années et qui se débrouille actuellement avec 750 € ? 

A quel titre Moscovici peut-il faire la leçon au peuple grecque quand on voit la façon dont il a géré la France et que connait-il de la vie en dehors des palais de la République ?

Pourquoi le peuple grecque devrait-il payer la facture quand les banquiers qui ont organisé une titrisation qui les a enrichis vivent dans la plus totale irresponsabilité ?

Pourquoi l'Europe pourrait-elle rester un projet ambitieux si un de ses membres doit être saigné ainsi dans l'indifférence de ses voisins voire pire sous le regard vengeur de ses voisins ?

… : dans de telles circonstances, le mot de René Char reste toujours d'actualité : "Prends garde à ceux qui s'affirment à être rassurés parce qu'ils pactisent".

Cette phrase prend encore toute son importance aujourd'hui quand on voit un pays comme la France ne pas défendre la chance de rebond du peuple grecque.

La France pactise avec les valeurs du diable.

Un pays qui pourtant au lendemain de la dernière guerre a pu compter sur le plan Marshall pour se reconstruire alors même que ses dirigeants s'étaient avachi dans une collaboration indigne avec un voisin nazi et que le peuple dans sa très grande majorité n'allait découvrir les actes de Résistance qu'après avoir été … libéré.

La situation actuelle est d'une indignité totale. La République c'est d'abord le mérite dû à chaque individu avant même que le socle de la République ne soit le régime de l'élection.

Et le mérite, c'est de considérer que le peuple grecque a déjà beaucoup fait d'efforts, qu'il a déjà été puni pour les fautes de ses dirigeants et qu'il est temps de lui offrir l'étape de l'espoir auquel tout peuple peut légitimement prétendre.