Il y a au moins 3 mariages durables pour lesquels les individus ne sont pas préparés. 1) Vivre avec … soi-même : c'est surprenant de voir l'enseignement ne comprendre aucune matière pour mieux se connaitre : son horloge biologique, ses centres d'intérêts réels … Pourtant, je n'ai jamais vu une personne gagner durablement contre son tempérament pour le meilleur parfois comme pour le pire. 2) Vivre avec la planète ou mieux connaitre ses besoins, ses cycles, ses ressources limitées. 3) Vivre avec les animaux : ils sont nos compagnons. Ils méritent le respect d'êtres vivants à part entière. Leur intelligence vaut au moins celle de nombreux individus et leur sensibilité est scientifiquement reconnue. Et pourtant, là aussi, rien n'est fait sérieusement pour changer totalement une arrogance intellectuelle suicidaire de l'être humain dominant la nature et les animaux comme des "objets" voués à le servir indéfiniment. Avec de tels contre-sens, le pire approche irrémédiablement. C'est juste une affaire de calendrier.
Catégorie : International
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L’urgence d’une VI ème République est incontestable
La Vème République a oublié deux valeurs fondamentales : l'efficacité et l'exemplarité. Quand des décideurs publics deviennent inefficaces et non exemplaires, la sanction est lourde et incontournable. Depuis 15 ans, en France, l'efficacité est inversement proportionnelle au niveau des responsabilités. Plus l'interlocuteur est bas dans la hiérarchie, plus il est efficace. Plus il est élevé dans la hiérarchie, moins il est efficace. Des élus de petites Communes dans des territoires difficiles font "tourner la baraque" dans des conditions fabuleuses tandis que des députés donnent un sentiment de vide, voire de nullité, tel qu'on se dit à la sortie d'un rendez-vous "que pourrait-il (ou elle) faire en dehors de la politique ?". Il en est très souvent de même pour l'exemplarité. Quand ces deux valeurs sont à l'abandon à ce point, la répulsion populaire est au coin de la rue avec une formule qui résume tout "à quoi servent-ils donc en dehors de se servir à eux-mêmes … ?". Si la Vème République est à cet état de délabrement, c'est qu'elle n'aime pas les contre-pouvoirs. Or une démocratie saine et respectable se nourrit de vrais contre-pouvoirs actifs, indépendants, solides. Pourquoi Trump sera terriblement moins dangereux qu'il n'y parait ? Parce qu'aux Etats-Unis les contre-pouvoirs existent ! La Cour Suprême est d'abord composée de juristes et non pas comme le Conseil Constitutionnel d'ex copains politiques qui vivent une pré-retraite dorée. Les parlementaires se consacrent qu'à cette fonction et non pas à des sorties dans la Capitale pour passer à la télé. Les "collectivités locales" ont leurs pouvoirs clairs. Sur tous ces domaines, la France est en total décalage. Même sur la mesure dite révolutionnaire ici (le pouvoir de révocation), elle fonctionne déjà très bien là bas. Signe des temps difficiles, la France importe que ce qui pose problèmes (primaires) par refus des vraies réformes. Une période qui sera jugée terrible avec le recul du temps.
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Les trois vraies leçons fortes de l’introduction en Bourse de Snapchat
Le véritable fait majeur sur le plan économique international du début 2017, c'est l'introduction en Bourse de Snapchat. "L'atypisme" de ce fait majeur est actuellement banalisé dans des conditions irréelles. Les faits : une entreprise qui lance son application Internet en septembre 2011 connait en 2016 un CA de 400 M€. Elle n'a connu que des pertes et pour des montants significatifs (515 M€ en 2016). Et cette entreprise âgée de moins de 6 ans lève plus de 3 milliards de dollars en Bourse (c'est à dire davantage qu'hier Twitter en 2013 ou Google en 2004) et elle est valorisée 20 milliards de dollars ! Voilà pour les faits.
Ces faits peuvent conduire au "complotisme actuel" sur l'irresponsabilité de la "bulle Internet" … Mais la réalité est très éloignée de ce "complotisme". Les trois leçons de l'introduction en Bourse de Snapchat sont essentielles :
1) Par la méthode des comparables, la "nouvelle économie" a installé progressivement ses propres critères de valorisation. Quand la communauté financière les valide à ce niveau là, c'est la reconnaissance officielle durable incontestable d'une "nouvelle économie" à part entière,
2) Parmi ces critères distinctifs, il faut noter la part attendue des recettes publicitaires sur des segments de marchés très ciblés par le profil homogène d'utilisateurs avec des critères référents précis. Pour que ce critère distinctif soit reconnu à ce point c'est l'assurance du transfert considérable du marché publicitaire sur les réseaux sociaux. Par conséquent, une nouvelle donne absolue à ce point pour les autres supports dits traditionnels parce que le marché publicitaire n'est pas extensible à ce point. Pour qu'un tel transfert de recettes publicitaires intervienne à ce point sur des supports nouveaux, c'est la reconnaissance que, peut-être pour la première fois dans l'histoire des médias, un nouveau support va totalement déstabiliser les autres, les vouer à des disparitions progressives. Sous ce volet, c'est une nouvelle donne totale,
3) La levée se fait aux Etats-Unis, pays qui détient déjà la quasi-totalité des nouveaux leaders mondiaux sur ce segment de marché. Si la France reste confinée dans ses réseaux institutionnels de financements de proximité avec les petites levées récurrentes, c'est l'installation assurée de la France dans les "petites divisions" de cette nouvelle économie. C'est ce à quoi nous assistons actuellement en douceur mais avec certitude.
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Les 18 – 35 ans et le temps de l’épicerie personnalisée créative : au-delà de la seule alimentation …
Surprenant débat en France actuellement sur le devenir d'un régime politique à bout de souffle. Bien sûr que le système politique français actuel est mort sous un amas d'échecs, de scandales, d'affaires permanentes à répétition, de problèmes jamais résolus … A quel titre ne serait-il pas mort quand tout bouge par ailleurs de façon accélérée même dans les domaine sa priori les plus traditionnels ? Prenons l'exemple du rapport à l'alimentation qui est par excellence le secteur le plus traditionnel. Les 18 – 35 ans sont en train de changer totalement la donne. L'entreprise Marché Goodfood s'annonce comme l'une des introductions en bourse les plus prometteuses dans les prochaines semaines. La foodtech vit des révolutions considérables comme le révèle une étude récente Kantar TNS. Ces personnes nées entre 1980 et 2000 ont un poids démographique croissant qui lui fait déjà atteindre un tiers de la population mondiale et bientôt 50 % de la population active en France. Ils sont en train de casser tous les codes classiques du fonctionnement dans ce qu'il y a de plus quotidien et traditionnel : le rapport à la nourriture et aux boissons. Et alors que cette génération casse tous les codes, elle se soumettrait aux codes classiques de la politique, domaine par excellence devenu répulsif. Ce raisonnement ne résiste à aucune logique. Tout l'équilibre institutionnel de la V ème république est déjà mort. Cette génération l'a condamné sans appel. Mais l'équilibre suivant n'est pas encore né. C'est actuellement la seule incertitude réelle : quelles institutions demain ?
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Snapchat et la véritable « nouvelle économie »
Au début des années 2 000, les critères de valorisation des sociétés .com introduites en bourse suscitaient des commentaires quasi hystériques de la part des observateurs classiques. AuFéminin.com, Cyberdeck, et surtout Artprice avaient déchaîné des passions. Artprice, entreprise alors toute récente lors de son introduction, avait été valorisée sur la base d'un multiple élevé (20) de son CA prévisionnel à n + 2 ! Avec Snapchat, près de 17 ans plus tard, la communauté financière montre que les critères de valorisation de la nouvelle économie n'ont aucun rapport avec les valeurs de rendement qui prévalaient hier. C'est une véritable nouvelle économie qui est née, qui fonctionne, qui a installé ses critères différents sur des bases techniques nouvelles : le nombre d'utilisateurs, leurs profils, leur fidélisation, la place de marché, la croissance du CA … : il y a une immatérialité nouvelle dans certains postes importants. Ce qui est sûr c'est que Snapchat est une introduction réussie. Avec le recul de la semaine, le cours est largement supérieur au cours d'introduction. Les volumes journaliers d'échanges sont très élevés. Le cours est élevé alors même que les investisseurs de départ ont probablement capitalisé leurs mises, ce qui peut toujours tirer le cours à la baisse. C'est un exemple de vitalité qui montre, si besoin était, combien la France a cassé son financement par les introductions en bourse notamment par la restructuration d'Euronext et la disparition des places régionales. Un très lourd handicap pour les start-up françaises dans la compétition internationale des prochaines années.
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Le vrai temps d’attendre …
De façon paradoxale, la société de l'immédiat se fait à l'idée du temps d'attendre dans de nombreux domaines. Prenons un exemple précis parmi tant d'autres. La crise climatique est manifeste. Le mois de janvier 2017 en est la preuve. Avec 0,92°C au dessus d’une moyenne climatologique calculée sur la période 1951/1980, janvier 2017 est au dessus de janvier 2015, et au troisième rang des mois de janvier depuis le début de la série des relevés thermométriques planétaires. La carte de ces températures (exprimées en écart à la moyenne climatologique) montre un globe presque partout au dessus de cette moyenne sauf quelques exceptions. Que se passe-t-il face à cette réalité ? Plus grand chose. L'accord de Paris voit son application suspendue au bon vouloir de l'Administration Trump… Autre exemple, les dettes publiques : elles évoluent de reports en reports. Pourquoi l'opinion publique se fait-elle à l'idée que le temps d'attendre pourrait désormais occuper une telle place ? Certes par manque de courage face à des sujets sérieux pénibles à traiter. Mais surtout parce qu'elle n'intègre pas le temps d'inertie avant que des mesures prises produisent des effets concrets. La notion d'immédiateté a gommé la perception du … vrai temps d'attendre pour vivre les effets pratiques positifs. Ce temps d'attendre est parfois considérable. Ainsi, face au réchauffement climatique, les scientifiques les plus sérieux estiment de 30 à 50 ans le temps d'attendre avant que les décisions prises ne produisent des effets pratiques de nature à inverser les actuelles tendances. Le jour où enfin le temps d'attendre la décision sera cumulé au temps d'attendre l'effet concret de la décision une fois prise, on aura connaissance d'un vrai calendrier particulièrement angoissant avec des effets considérables parfois irréversibles notamment pour des espèces animales.
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Une énigme absolue
Une énigme c'est un mystère quasi-impossible à comprendre. C'est le mot qui convient le mieux à la situation politique actuelle en France. Dans une démocratie moderne, une campagne électorale doit être une fête de la pédagogie sur les actions à conduire pour évoluer vers un contrat solide, juste, honnête. En France, c'est à l'opposé. Comment des partis politiques qui veulent officiellement gouverner peuvent-ils présenter un programme qui vise officiellement à un abandon au moins partiel de la dette publique c'est à dire à la dénonciation de la signature d'un pays ? Et ces partis font plus de 30 % en cumulé du corps électoral ! Le PS prévoit de taxer les robots comme si cela rassurerait les individus face à des hausses fiscales considérables. Mais tous les produits sont déjà taxés en France et là il s'agit d'un impôt de plus sur un produit au titre qu'il concurrence le "travail humain" donc demain après les robots, au même titre, c'est idem pour les ordinateurs, les smartphones … ? Et l'idée de changer de candidat. Même aux Etats-Unis face aux révélations sur Trump et la vidéo terrible sur des aveux de harcèlement sexuel, ce sujet n'a pas été ouvert. En France, on efface un vote. On choisit un autre candidat. On zappe. A quel titre et pour qui ? Au fait que l'ex ne respecte pas l'engagement pris. Et on choisit un nouveau candidat qui, il y a encore quelques jours, promettait qu'il avait tourné la page … Et jamais la moindre investigation sérieuse sur qui a pu lancer l'affaire notamment en ayant connaissance de la collaboration de Mme Fillon à la Revue des Deux Mondes ? Quant à Macron, pourquoi reporte-t-il en permanence les décisions de sa commission d'investitures incapable de rendre des … investitures ? Parce qu'il s'agit de ne décevoir personne pour ajouter le maximum de voix ? Est-ce la "nouvelle politique" promise ? Que montrent tous ces faits : nous assistons aux dernières heures d'une ex grande puissance qui depuis plusieurs décennies s'enfonce dans des crises permanentes et qui, en l'espèce, dans des circonstances internationales pourtant exceptionnelles, montre qu'elle a quitté le statut de "référence internationale" sauf pour devenir le sujet des moqueries faciles ou du contre-exemple. L'issue d'un tournant pris dans les années 50 et qui depuis s'aggrave en permanence pour s'accélérer ces dernières années de façon très inquiétante. C'est la seule grille de lecture cohérente pour donner une réponse à l'énigme de l'actuelle situation.
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Quand les marchés achètent de l’avenir
+ 47 % d'augmentation du nominal de l'action Snap. Inc dans la journée d'hier. Les marchés ont passé un message clair : ils achètent de l'avenir. Lors d'une introduction en bourse, deux hypothèses : c'est le couronnement d'un processus vertueux de bons résultats financiers dans la durée ou c'est le démarrage d'un processus innovant jusqu'alors confronté à des pertes. Hier avec Snapchat, les marchés ont montré qu'ils voulaient acheter de l'avenir. Parier positivement sur la jeunesse des utilisateurs de Snapchat, la clientèle major de demain. Parier sur les nouveaux produits que la levée de fonds va accélérer. Face à la France qui veut taxer les robots ou condamner Heetch entre autres, les Etats-Unis viennent de passer un autre message plus prometteur. Heureusement !
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Snapchat et le fort message d’optimisme
Après les suppositions, c'est le temps des réalités. Et les réalités sont belles pour l'introduction en bourse de Snapchat aujourd'hui. 200 millions d'actions vont être levées à un prix d'introduction de 17 dollars. C'est une levée de fonds de plus de 3 milliards de dollars ! Mais surtout le livre des engagements a été sur-souscrit 10 fois ! C'est un formidable message d'optimisme qui est passé et qui va compter pour d'autres entreprises dans les prochains mois. Et un tel engouement pour des actions qui ne sont pas assorties de droit de vote. Le programme de Trump booste les indicateurs boursiers qui franchissent de nouveaux records. Bien loin de l'actuelle morosité française.