Denis Bonzy

Catégorie : Entreprises

  • Quand Grenoble revisite le sketch du bout du tunnel …

    Grenoble bouchons

    Vous connaissez le sketch remarquable de Raymond Devos sur le bout du tunnel ? Qu'est ce qui ressemble le plus à un bout de tunnel ? L'entrée dans un tunnel ! C'est ce que vivent les Grenoblois sur leurs voies de circulation. Ils sont dans le tunnel des embouteillages permanents. Pour résoudre ce problème, ils inventent la fluidité sur … la même emprise de circulation. Ou comment annoncer "sortir des bouchons" pour entrer dans les … nouveaux bouchons ?

    Dans les autres villes, pour améliorer la fluidité des véhicules, la recette est simple et unanime : augmenter l'emprise des axes routiers. Mais là, la situation est différente. Il faut mettre d'accord un maire écolo (soutien de Duflot) + un président PS d'agglo (soutien de Montebourg) + un président LR de département (soutien de Sarkozy) = une solution originale : le bouchon circulant. Parce que c'est bien là la conséquence du compromis impossible. La sortie du tunnel est comme l'entrée dans le tunnel … : cela dépend d'où on se place.

    C'est impossible d'améliorer la fluidité sans augmenter l'emprise des voies de circulation. C'est déplacer le bouchon quand on maintient le nombre de voies aux entrées et sorties de l'espace susceptible d'être décongestionné.

    Seul point acquis : les péages vont augmenter. Comme quoi il est possible de mettre trois sensibilités différentes autour de la même table et sur le financement pas la moindre originalité : toujours augmenter les taxes ou redevances. Réellement insupportable.

  • Sauver Twitter : mission impossible ?

    Twitter 3

    Trois chiffres donnent l'ampleur du défi. 1) Au soir de sa première journée d'introduction en Bourse, Twitter est à 44, 90 $ l'action. 2) Puis ces dernières semaines, Twitter flirte avec le seuil des 20 $. 3) Hier, Twitter descend dans la zone des 17 dollars.

    Une descente au moment où intervient pourtant l'annonce de nouveaux critères techniques pour élargir le champ des 140 caractères par extraction désormais de données (photos …) du champ du calcul des caractères. Même avec cette annonce pour un changement prévu dans les prochains jours, Twitter sombre. Les marchés considèrent que les fondamentaux vont revenir en force. Or Twitter c'est en moyenne 100 millions de dollars de pertes par trimestre ! Des pertes certes qui se réduisent mais qui dominent toujours largement le développement de Twitter.

    Avec le retour des fondamentaux, les marchés misent aussi sur le remontée des taux d'intérêt parvenus à un niveau irréel qui ne peut être "éternel".

    Le jour de la purge approche. Pour les entreprises qui sont sur un schéma de déficits permanents, le temps de la vie par les investisseurs et non pas par les clients arrive à la fin d'un cycle.

  • Les chèques du mimétisme accéléré

    Californie 3 09 09 16

    Des pays avancent au gré des innovations. D'autres "bougent" au gré des mimétismes. La différence est considérable. Un exemple d'innovation : hier jeudi en Californie, Jerry Brown a signé un acte qui est une avancée considérable sur le chemin de la lutte contre l'air pollué et contre le réchauffement climatique. La Californie est confrontée au défi climatique de façon violente : sécheresse, incendies, rareté de l'eau, air très pollué dans des territoires industrialisés … Que fait la Californie ? Elle innove en présentant un plan de mesures mis en oeuvre nulle part ailleurs.

    Jerry Brown bis 04 04 16

    Autre exemple : la promotion touristique du Rhode Island. Le Rhode Island c'est la pointe extrême de la côte Est. Un peu ce que sont les Pyrénées à la France. Que fait Gina Raimondo, la Gouverneure ? Elle met en oeuvre une promotion touristique avec des mesures très novatrices à tous égards. Bref, tenter ce qui ne se fait pas ailleurs pour se démarquer.

    Gina Raimondo

    La France est à l'opposé et c'est l'un des échecs surprenant de la décentralisation. Elle vit au rythme du mimétisme accéléré. Il ne s'agit pas de faire neuf mais de faire comme. Comme cette logique est appliquée de façon très rapide, le mimétisme accéléré c'est la reproduction rapide des … échecs comme la mort prématurée des expériences. Des exemples concrets récents :

    • la labellisation French Web : il y en a partout. Qu'apporte désormais ce label ? Plus rien car trop partagé,
    • les giratoires pour fluidifier les croisements de routes : partout,
    • les dos d'ânes pour limiter la vitesse : partout,
    • les hausses fiscales présentées comme inéluctables,
    • le discours sur les conséquences des baisses des dotations d'Etat,

    La liste est énorme à un point tel que la collectivité qui se démarque n'est pas celle qui faire vivre sa novation mais celle qui ne fait pas comme le … voisin. 

    A Grenoble, il y a depuis 2014 une équipe municipale qui se revendique verte : qui peut citer une mesure environnementale qui fasse vivre une réelle spécificité locale ?

    Dans tant d'autres villes il y a depuis 2014 des municipalités libérales, qui peut citer des exemples de novations fiscales, entrepreneuriales, d'accession à la propriété ?

    Ce mimétisme accéléré généralisé rend terne la vie publique française et surtout gâche l'un des atouts de la décentralisation qui était la faculté de faire vivre des temps de développements différents. Dommage. Et le coût de ce mimétisme accéléré est considérable. Les chèques du mimétisme accéléré sont d'un montant énorme. Une étape importante dans l'échec désormais notoire de la décentralisation à la française.

  • Et si Uber faisait faillite … ?

    Uber

    Pour les étudiants des Ecoles de Commerce, c'est le sujet de fond du moment : et si Uber faisait faillite … ? La question a été ouverte par Bloomberg. Et depuis, avec les chiffres et les constats opérés par Bloomberg, la question a même changé de sens. Elle est devenue : "comment Uber pourrait ne pas faire faillite … ?". Ce qui est davantage qu'une simple nuance.

    Derrière cette question, c'est le retour en force des fondamentaux. A ce sujet, il est souvent question actuellement du "politiquement correct brisé" c'est à dire de la fin d'une pensée unique imposant ses totems. C'est peu dire par rapport à la remise en question de "l'économiquement correct" c'est à dire cette pensée unique qui fait les modes du moment en matière d'économie ou de gestion des finances publiques. L'entretien hier de Denis Kessler sur BFM Business a été révélateur en la matière au point que la journaliste ne trouvait même plus les mots pour relancer après des remarques de Denis Kessler tant son schéma classique de pensée était secoué.

    C'est le début d'une période très mouvementée qui s'annonce. La fin d'un cycle de soumission à des thèmes manifestement erronés.

    C'est comme un autre sujet politique non traité : encore combien de temps la démocratie française pourra-t-elle fonctionner sur la base du … second qui gagne. Aucune autre démocratie ne connaît une telle situation. Or c'est aujourd'hui la règle de vie de la démocratie française : le 1er qui perd et du second qui gagne. Irréel. Le score du FN est actuellement ignoré pour se focaliser sur le pourcentage de Hollande. Le jour où "cette bulle médiatique" va éclater, le pays risque d'avoir des difficultés à retrouver son équilibre à force de refuser de regarder avec lucidité les vraies questions.

  • Information numérique : le vrai tournant a eu lieu

    Le monde est à nous

    En France, en dehors des événements dramatiques, l'été 2016 c'est pour moi le vrai tournant de l'information numérique. Une étape majeure est intervenue. En nombre de participants. En qualité de contenus. En diversité de supports. Ce système d'informations a franchi une étape décisive. Je le constate dans mon fonctionnement personnel. Des blogs comme Nous sommes le monde ou Comme une française sont désormais parmi mes sources permanentes d'informations. Les audiences sont considérables. Le blog Nous sommes le Monde, c'est 300 000 pages vues par mois. Une vidéo de Géraldine Lepère sur YouTube a atteint 179 000 vues !

    Comme une française

    Qu'apportent ces blogs ? : une nouvelle écriture de l'information. Une fraîcheur. Une indépendance avec parfois une partialité enfin assumée. Une vitalité. L'une des plus belles réussites sur ces qualités a été le blog de Noemie : un blog une fille. Sympa. Décalée. Stylée.

    Mais bien au-delà, par exemple, les photos d'amis en déplacements permettent de visualiser immédiatement des lieux aimés comme si on y était. J'effectue désormais souvent des achats à partir de photos sur la page Facebook de Catherine Stamboulian dont les commandes de bracelets. Je choisis des livres en fonction des commentaires lus sur tels ou tels blogs. Je lis les brèves sur Twitter qui agit comme filtre avant de me rendre sur les articles de fond. Des visites à programmer pour des déplacements sont désormais arrêtées à partir de signalements sur Instagram. Et les réactions ou sujets d'informations "d'amis" sur Facebook donnent des sources d'alertes qui ont désormais une importance particulière.

    Une véritable étape vient d'être franchie. Le système a atteint un seuil de participants comme de contenus qui lui ont donné une réelle dynamique nouvelle. Au moment où la période des vacances d'été 2016 va prendre fin, c'est pour moi le véritable tournant majeur de l'été.

    C'est un tournant qui va beaucoup compter en 2017. 

  • La démocratie oui mais surtout sans trop de peuple !

    Londres 28 06 16

    Le 23 juin, le Brexit passait. Deux moins plus tard, où en sommes-nous ? Les Bourses devaient connaitre une crise terrible. Elles sont au même niveau qu'au 20 juin quand le Brexit n'était pas attendu. L'économie de la City devait s'effondrer. Elle continue comme si de rien n'était. Et surtout le Brexit devait être appliqué tout de suite. Hollande en faisait un engagement personnel fort : tout de suite ! Le Brexit c'est comme la libération de Jacqueline Sauvage : à l'opposé des déclarations présidentielles. En effet, le Brexit ce sera fin 2019 au plus tôt. Selon le Sunday Times, des ministres britanniques ont prévenu en privé de hauts responsables du secteur financier de la City de Londres que le recours à l'article 50 pourrait n'avoir lieu que vers la fin de 2017, ce qui reporterait le Brexit à fin 2019 au plus tôt.

    Les partisans du Brexit repoussé ont un argument fort : il n'est pas possible de négocier en 2017 avec la France qui connait sa présidentielle au printemps et avec l'Allemagne qui connait ses élections fédérales à l'automne 2017. Il faut donc attendre que ces deux échéances soient passées pour négocier.

    Toujours le même réflexe : la démocratie oui mais surtout sans trop de peuple et quand le peuple s'est prononcé comment ne pas respecter ses décisions rebelles. Situation très inquiétante.

     

     
  • A la croisée des chemins …

    La Médiocatie 11 08 16

    Il y a un moment où un ordre culturel installé est contesté au point de donner le sentiment qu'il est en bout de course. Usé, Trop déchiffré. Incapable d'abiser encore davantage. Bref, prêt à s'effacer devant un autre ordre culturel qui va lui succéder. C'est ce que nous vivons actuellement en France. Sur ce chemin, un livre choc : la médiocratie.

    Tout y passe dans la contestation de l'ancien ordre culturel et avec une impertinence rafraîchissante :

    • les "artistes" subventionnés au titre de leur fonction de "travailleur social" puisque l'approche de la seule qualité culturelle de leur production ne suffit pas à rencontrer un marché, 
    • le "maître ignorant" puisque désormais il faut d'abord écouter la base, 
    • le patron cupide au point d'en devenir totalement stupide,

    Un extrait de l'introduction pour poser la démarche:

    "Ne soyez ni fier, ni spirituel, ni même à l'aise, vous risqueriez de paraître arrogant.

    Attachez vos passions, elles font peur. Surtout, aucune bonne idée, la déchiqueteuse en est pleine. Ce regard perçant qui inquiète, dilatez-le et décontractez vos lèvre. Il faut penser mou et le montrer, parler de son moi en le réduisant à peu de chose : on doit pouvoir vous caser… Les médiocres ont pris le pouvoir. La principale compétence d'un médiocre ? reconnaître un autre médiocre. Objectif : se satisfaire de dissimuler ses carences par une attitude normale. "Médiocrité" est en français le substantif de ce qui est moyen. La médiocrité c'est le stade moyen hissé au rang d'autorité. …"

    Et la rafale continue pendant 201 pages. Rien n'échappe : syndicats, universités, médias … Un délice. 

    Une chape de plomb est en train de sauter. Les réseaux sociaux en sont les marqueurs. Ils cassent l'ordre culturel qui avait imposé ses références, ses codes, ses mots, son actualité à suivre et celle à ignorer … Les passions reprennent le dessus. La monnaie du sens est en train de changer. Sous cet angle, c'est une période passionnante qui est ouverte. Merci les crises !

    Infos technique sur le livre : La Médiocratie

    15 €

    Editions Lux Editeur Canada

    Mai 2016

    Peut-être commandé via Amazon.

  • La magnitude des dénis : la saturation est atteinte !

    Climat-2015-annee-de-tous-les-records-et-de-tous-les-dangers_0

    L'impact des dénis est considérable. A force de nier l'impact de faits, la France prend l'habitude de se réveiller toujours et encore l'étage en-dessous. Prenons 3 exemples concrets récents. 1) La crise du tourisme : quels messages ont été passés à l'étranger : terrorisme + grèves + violences intérieures (taxis / Uber, Nuit Debout) + manifestations hyper violentes (Loi Travail) + pannes d'essence … : pas une semaine sur le 1er semestre 2016 sans une image de ce type passée à l'étranger. Qui va décider de venir dans un "tel pays" ? Comme l'indiquait dernièrement un professionnel du tourisme, c'est "un acte de militantisme" que de venir encore en France pour un étranger !

    Conséquence : les chiffres des touristes sont plombés et encore artificiellement dopés par des critères techniques déconnectés de la réalité des marchés dont le calcul des nuitées.

    Second exemple, le réchauffement climatique. Tous les chiffres sont au rouge. Que se passe-t-il concrètement en France ? Rien. La grande messe de la COP21 passée, 20 Etats sur 170 ont ratifié les accords. Et en France, aucun investissement sérieux n'est fait contre les fuites d'eau, les alternatives d'alimentations en eau, les réserves d'eau … Le rapport Pointereau du 20 juillet 2016 est terrible en la matière.

    Conséquence : la France qui fait la leçon au monde entier lors de la COP21 s'expose à des pénalités européennes pour ne pas respecter des objectifs européens honorés par des pays voisins.

    Troisième exemple, le choc religieux entre le catholicisme et l'islam. Ces deux religions portent des conceptions différentes d'organisation de la société : la place du religieux dans la société, son rapport avec l'Etat, le rapport entre les sexes … Ces religions ne sont pas compatibles. Il faut avoir l'honnêteté de le reconnaître. Il ne s'agit pas de hiérarchiser les religions. Mais de reconnaître des réalités. Là encore le déni s'est installé. Très souvent, une religion c'est l'immobilisme rivé à une tradition de pensée. Par conséquent, demander de bouger c'est aller contre la logique même d'une religion. De surcroît, logiquement, comment faire bouger une religion par la base puisque la religion c'est les données qui viennent d'en haut et non pas d'en bas ? Le défi réel est donc comment concilier des dogmes opposés ? Quasi-impossible.

    Conséquence : la France s'est engagée dans un discours de guerre sans les moyens de la guerre. Elle est donc perdue d'avance. La seule inconnue est dans l'interrogation du calendrier. C'est terrible d'assister à un tel décrochage entre la reconnaissance de faits et les mesures à prendre pour en atténuer l'impact. 

    Et la liste pourrait durer longtemps : endettement, chômage … La saturation est atteinte !

    La magnitude des dénis annonce des séismes quasi-insurmontables pour un pays qui refuse de voir des réalités de base depuis plus de 30 ans. Une vraie culture de la décadence.

  • Vous cherchez du contenu solide sur un sujet : Medium

    Evan Willimas Medium

    Vous êtes saturé(e) par les articles classiques superficiels du creux de l'été ? Une solution : Medium.com. Medium est en train de s'affirmer comme le support d'informations à contenus. C'est le site qui s'affirme actuellement sous cet angle dans le cadre de la présidentielle américaine 2016. Et avec beaucoup de réussites. Hillary Clinton veut expliquer pourquoi elle a choisi Tim Kaine. Elle le fait sur Médium. La Maison Blanche veut expliquer sa politique pour lutter contre les discriminations raciales : Medium.

    Le 1er à avoir utilisé ce support : Mitt Romney au tout début du lancement de Medium. Mitt Romney s'interroge sur son retour dans la course 2016. Il veut commencer à corriger son image. Il choisit Medium : en juillet 2014 !

    Mais le contenu va bien au-delà de ce volet. La classification des articles par thèmes est très utile et pratique.

    C'est un support à signaler. Aujourd'hui, c'est probablement le support où l'on est assuré de trouver sur des sujets d'actualité un contenu détaillé de grande qualité de quoi alimenter sa réflexion. Une belle réussite pour son fondateur : Evan Williams.

  • Le 3 ème bureau (sur 10), il y a 30 ans déjà …

    DB bureau 21 02 15

    En juillet 1986, je quittais le troisième bureau de ma vie professionnelle (cf article du Monde du 24/07/1986). Le 3 ème sur les 10 bureaux connus jusqu'à ce jour. Mon 1er bureau, j'y suis resté 3 heures. RMO Grenoble comme chargé des questions juridiques. Recruté le samedi, débutant le lundi matin à 9 heures, à 12 heures j'informais le Directeur du personnel (M. Jacky Glatre) que je ne pouvais rester. Je me sentais "prisonnier" de trop d'obligations qui ne correspondent pas à mon tempérament. Le second bureau fut à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Grenoble toujours pour les sujets juridiques (3 ans). Et le troisième bureau (Ville de Grenoble) a duré lui aussi 3 ans (1983 – 1986). 

    Le meilleur souvenir dans ce cadre : les parties de baby foot entre 12 heures 30 et 13 heures 30 avec un sandwich dans le local syndical de la CGT. Une ambiance au top.

    Le plus mauvais souvenir dans ce cadre : les leçons données par des proches du maire d'alors qui étaient manifestement fâchés avec le travail mais doctement le lundi après-midi passaient leur temps à nous raconter ce qu'il aurait fallu faire. Insupportable. Usant. Il faut dire qu'il y avait des pros du "fallait faire". Certains le sont restés d'ailleurs à lire leurs déclarations actuelles … Donc 1986 en juillet, le départ de la mairie de Grenoble. Une libération : ne plus avoir à vivre les réunions du lundi après-midi.

    Le monde_juillet1986

    Lors des municipales de 2014 dans un climat d'une nullité aberrante qu'est ce que j'ai pu entendre parler de ces trois années. Ce 3 ème bureau allait effacer les 7 suivants. C'est quand même étonnant. Il faut dire que le copinage entre des politiciens grenoblois et certains journalistes tronque beaucoup la façon de traiter certains sujets.

    Mon sentiment global, dès le début : la conviction que mon bureau serait …ma tête. Donc ne jamais s'attacher à un lieu. Heureusement.

    L'endroit qui m'a le plus peiné de quitter : aucun. Je passe parfois devant ces ex-locaux et il n'y a pas de pincement de coeur. 

    Celui que j'ai le plus apprécié : toujours le prochain à la condition qu'il soit très éclairé et sans contrainte horaire fixe.