A 7 ans, Boris Cyrulnik était condamné à mort parce qu'il était juif. Il a dû trouver le secours dans le courage d'une infirmière. Mais ses parents n'ont pas échappé à cette barbare idéologie meurtrière qui a frappé au milieu du XX ème siècle. Toute sa vie a ensuite été consacrée à se poser les questions. Les bonnes questions. Car comment apporter des réponses efficaces à des questions qui sont hors sujet ? Son dernier ouvrage (le laboureur et les mangeurs de vent / mars 2022) est magnifique. Je suis très reconnaissant à la
personne qui m'a recommandé dimanche dernier cet ouvrage. Il dénonce avec talent toutes les servitudes volontaires qui engourdissent la pensée donc la liberté. Pourquoi si souvent le réel est en ruine ? Pourquoi il est devenu si facile de croire et non pas d'abord de chercher à savoir ? Il décrit ces passions tristes qui ont envahi le quotidien dont ce "plaisir de haïr" qui semble devenu le voisin permanent. Dans le long week-end de l'ascension, c'est une merveilleuse lecture pour tenter d'avancer sur ce chemin si précaire qui fait de la vie une si étrange fête.
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