Une opinion publique sous emprise ?

Refuser de poser les bonnes questions pour effectuer des choix sérieux, c'est d'abord une trahison de soi. La liberté a un prix : accepter de poser les bonnes questions car elles seules permettent d'apporter les bonnes réponses. L'emprise, sujet très à la mode, c'est l'isolement pour imposer un prisme qui altère la

capacité à se questionner. Le refuge dans le déni devient un réflexe pénalisant. Actuellement, 4 questions fondamentales ne sont jamais évoquées. 1) Et si la France perdait sa guerre économique avec la Russie ? Pourquoi la France gagnerait-elle automatiquement cette guerre économique ? Quelles conséquences : inflation, chômage, révoltes sociales … ? 2) La dette publique bat des records. Les taux ont engagé une hausse sensible. Quand le prix de l'argent devient plus cher, où économise l'Etat qui bat des records  d'endettements et … d'impositions ? 3) Jusqu'à quand les démocraties modernes vont-elles accepter les crises sans le moindre auteur ? La crise sanitaire du Covid-19 est dûe à qui dès qu'on sort de la légende urbaine du pangolin qui a uriné sur un fruit … ? Et la guerre de l'Ukraine est liée à quoi si on sort du prisme du "fou qui déclare la guerre" ce qui est l'analyse la plus facile comme chaque attentat devient le fait en France d'un "détraqué psychologique" ? 4) Qu'est ce qu'une élection sans le moindre débat ? Imagine-t-on une compétition sportive sans une course directe entre les candidats ? Comment imaginer que ces questions puissent rester sans la moindre réponse. Un livre à recommander sur le volet international : l'emprise ! Car c'est bien la situation objective de la France. Et toujours avoir à l'esprit ce constat de Michel Rocard :"toujours préférer l'hypothèse de la bêtise à celle du complot. La bêtise est courante. Le complot exige un esprit rare". A la base de l'emprise, c'est en effet d'abord l'acceptation de la bêtise collective. Marqueur probablement le plus inquiétant.