"Il est terrible ce petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim" : cette formule de Prévert est remarquable de sens. Pour chaque individu, en fonction de sa sensibilité, de son passé, il peut y avoir un déclic a priori anodin qui prend pourtant une dimension particulière. Pour moi qui aime l'écriture, dernièrement, parmi mes lectures, trois ouvrages ont pris un sens particulier pour susciter l'envie d'un nouveau livre. Mais un livre différent de ceux du passé. Le roman de Pierre Grand-Dufay ("les vagues ne meurent jamais"). Le livre de poésies de David Roguet ("l'odeur de la terre après la pluie"). Et le livre de Georges Bensoussan ("un exil français"). J'ai déjà été l'auteur de 6 livres. Le premier date de 1984 sur la communication d'alors. Le dernier date de 2008 sur la campagne 2008 de Barack Obama. Ils ont connu des trajectoires diverses de succès. Mais tous ont des points communs dont leur objet principal technique. Là, j'ai décidé de changer : un roman. Le cumul entre la réalité et la fiction donne de la force aux deux. Prochainement, je publierai l'introduction.
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