Il y a actuellement deux comportements face à la crise du Covid-19 : d'un côté ceux qui considèrent qu'il s'agissait d'un "mauvais moment à passer" et d'un autre côté, ceux qui estiment que le plus dur est devant. Manifestement, le plus dur est devant. La vague économique s'annonce d'une brutalité considérable parce que l'économie vit de la chaîne de relations d'affaires. Un exemple concret : la restauration est en crise. Les fournisseurs le sont donc aussi : derniers exemples en date : Maïsadour a engagé des licenciements. Arcadie Sud Ouest est en RJ depuis le 1er juillet. Si les fournisseurs sont en crise = les producteurs le seront aussi car comment produire sans débouché commercial … C'est toute une chaîne qui est cassée. Et bon nombre d'autres exemples pourraient suivre. Les réponses ne sont pas à la hauteur des enjeux. La logique a été celle d'une parenthèse. Elle devrait être celle d'un sauvetage indispensable. Le sauvetage suppose la mobilisation de tous dont les collectivités locales. Le défi des masques c'est bien. Mais au-delà … : il faut supprimer des taxes, alléger la pression fiscale pour rendre du pouvoir d'achat, mutualiser des dettes pour les transférer à d'autres porteurs que des entrepreneurs privés … La crise sanitaire a dépassé les moyens d'alors. La crise économique prend le même chemin. L'impact sera alors au moins aussi violent.
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