Pour le moment, de façon assez générale dans l'agglo, le début des campagnes électorales dégage deux vainqueurs : le déni des réalités et l'irrespect des règles. Le déni des réalités, c'est les faux habits des mots. Sur Brie-et-Angonnes, un candidat très courageux (Claude Soullier) a eu une expression remarquable : "bientôt ils vont se présenter comme les jardiniers du … béton et du bitume". La mauvaise foi n'a aucune limite. Des candidats vont se présenter les défenseurs de l'environnement parce qu'ils font bétonner et bitumer. Ils vont vendre des fleurs de bitume et de l'herbe de béton. En principe, ce sont des réalités incompatibles. Mais non dans la vie politique si éloignée de la vraie vie, ça peut fonctionner. Le second vainqueur c'est l'irrespect local des règles. Prenons des exemples concrets. 1) Les articles du Dauphiné ne doivent pas être repris en intégralité sur un compte Facebook. A la poubelle le respect de l'écrit vampirisé par le numérique. 2) Les liens sponsorisés sur des réseaux sociaux sont interdits. Ici, ils sont pratiqués de façon sur-multipliée actuellement par des organismes publics ou des collectivités publiques comme la Métro. 3) Les mairies ne doivent pas être les bureaux de campagnes des candidats. Ici, elles sont des bureaux de campagnes ouvertement. 4) Les voeux payés par les contribuables ne doivent faire l’objet d’aucun bilan ni d’aucune déclaration de candidature. Ici, la presse régionale a rendu compte par écrit chaque jour officiellement des voeux devenus bilans, annonces de candidatures et présentation des programmes des candidats…. La liste des anomalies pourrait durer longtemps. Il y a même des candidats que, pour avoir rencontrés dernièrement, on pourrait imaginer qu'ils sont candidats sur une liste parce qu'ils pensent le … contraire des méthodes de l'équipe qu'ils soutiennent. Il est souvent question d'un système démocratique qui s'affaisse. Mais là le mot affaissement semble bien léger et optimiste.
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