Actuellement, la lecture des pages locales du quotidien régional met en évidence la très forte contestation qui monte sur l'urbanisme dans des Communes de l'agglomération grenobloise contre la logique de l'étalement urbain. L'actuel projet de PLUi (Plan Local d'Urbanisme intercommunal) c'est le retour en arrière pour le règne de l'immobilier dans les années 1960. Partout ailleurs, l'avenir s'écrit dans une autre logique. Cette logique c'est celle attendue notamment par les jeunes couples qui souhaitent deux priorités : 1) Le respect du patrimoine végétal comme "contrainte créative". C'est la fin du “tout raser” pour reconstruire ensuite à partir de rien. Il y a des acquis du patrimoine végétal devenus “intouchables” et qui font donc partie de la “contrainte créative”. C'est avec cette contrainte que l'on voit le vrai talent d'architectes et de constructeurs et non pas le même urbanisme partout sorti des plans des tiroirs. 2) Le refus de l’approche comptable des arbres : une jeune pousse n’égale pas un arbre centenaire. Il faut respecter les arbres qui sont nos premiers défenseurs face au réchauffement climatique. Des villes engagent même désormais des plans pour sauver les arbres urbains. Avec ces réalités acceptées presque partout ailleurs, on constate qu'une opération immobilière comme Le Villarey c'est le retour en arrière dans les années 60. Dramatique. Pour tout le monde. Collectivement comme pour les occupants potentiels. Face à ces enjeux, il n'est pas possible de s'abstenir. La définition même de l'abstention c'est : ne rien faire. A l'opposé de l'abstention, une Commune comme St Paul doit être engagée pour défendre la nature, l'environnement, les arbres, la biodiversité. Elle doit faire référence locale. C'est un enjeu majeur le 15 mars : ne devenons pas le triste exemple d'une Commune qui prend un urbanisme de retard.
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