Selon un sondage récent, 8 français sur 10 rêvent de vivre à la campagne. Et c'est le moment que choisissent des élus sortants de la Métro dans l'agglomération grenobloise pour faire disparaitre la … campagne aux portes de Grenoble avec des programmes d'urbanisation densifiée irréels. Un total contresens. Un contresens tel que nous préparons déjà, nombreux, les recours à venir si le PLUi est voté ce vendredi. Nous sommes encore dans un Etat de droit. Le Villarey 1 le montre. Il y a 12 mois, tout devait démarrer à l'été 2019. A entendre ceux qui veulent absolument que cette très grave affaire immobilière se fasse, ceux qui engageraient des recours "le feraient pour rien". Nous sommes le 16 décembre, chacun peut constater si les "travaux ont débuté" … Dans un Etat de droit, le PLUi doit être annulé. Pour de nombreuses raisons techniques dont une essentielle : il ne peut intervenir en bout de course. La chaîne des actes juridiques impose une chronologie cohérente : un acte de base et des actes dits actes conséquences qui sont l'application de l'acte de base. L'inversion ne peut être acceptée. C'est comme un ado de 15 ans qui irait acheter une voiture pour son propre compte sans même avoir l'âge de passer le permis de conduire. Une OAP (comme l'affaire immobilière Le Villarey 1) doit découler du PLUi. Elle ne peut pas être mise en oeuvre en avril 2019 au nom du PLUi qui va être soumis au vote le … 20 décembre 2019 donc alors même que le PLUi n'est pas adopté. Si les citoyens veulent un VRAI changement à la Métro en mars 2020 en votant pour des équipes candidates LIBRES, soucieuses des seuls intérêts des Communes, le PLUi doit être immédiatement mis en révision. Et il sera alors temps d'arbitrer sur des actions récursoires en responsabilité pour préjudices écologiques vis à vis de ceux qui ont cautionné cette monstruosité juridique. Ce que vit l'agglo grenobloise avec ce PLUi est un scandale juridique et urbanistique historique. Jamais vu avant ni ailleurs !
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