Denis Bonzy

Allez Jacques, on y va !

J Menut 14 12 19

La vie est faite de parcours qui s'ajoutent. C'est ce qui progressivement donne à l'existence une épaisseur particulière. Dans mon engagement public, j'ai eu la chance de partager de nombreux moments avec des gens bien. Ils ont été nombreux. Ils sont toujours à mes côtés par la pensée. Avec moi. Parmi eux : Jacques Menut. L'émotion ce matin d'une pensée particulière pour le 17 ème anniversaire de son décès. Avec l'écart d'âges, lui qui a été papa de 3 filles (dont 2 qui sont des amies de longue date : Lydia et Marie-Christine pour qui j'ai une pensée chaleureuse ce matin) avait probablement trouvé le garçon qu'il pouvait conseiller. Aider. Nous avons passé de merveilleux moments ensemble. Lors de ma première cantonale, février a été avec une météo magnifique. Nous prenions le café sur la terrasse et le rituel "allez Jacques, on y va !"., signe du départ pour le terrain. 3 moments ont toujours une place particulière dans mon esprit. 1) Sa joie lors de l'arrivée à la salle des fêtes de Vif pour l'annonce des résultats officiels de notre victoire aux élections cantonales. J'ai toujours cette image à l'esprit. "On l'a fait !". 12500 foyers visités plus tard après le début d'une campagne électorale où pas un seul pronostic n'évoquait notre victoire possible. 2) Son attachement au projet de contrat de pays de Vif. Un travail considérable. Dans l'indépendance pour faire vivre un bassin de vie et ne pas intégrer alors le SIEPARG, père de la METRO. 3) Nos manifestations pour écarter le tracé ouest de l'autoroute Grenoble – Sisteron. La visite sur les berges de la Gresse avec les habitants nous faisant visiter leurs maisons qui devaient être rasées. Mme Gavet pleurait en imaginant une vie partir ainsi en ruines. Et cette bataille, réunion par réunion, protestation par protestation … et ces maisons toujours debout vivantes aujourd'hui. Dernièrement sur St Paul, la fille d'une personne impliquée dans cette bataille d'alors me faisait revivre ces batailles avec une certaine émotion. Aujourd'hui, face à la menace du Villarey qui est la fin de notre village, tous ces tempéraments sont avec moi. M. Menut, Mme Courtadon, M. Valfort, M. Paulin … : la bataille sera la même. Le même enthousiasme. L'expérience en plus. Si la confiance nous est donnée, c'est probablement la dernière bataille de ce type pour ce qui me concerne. Allez Jacques, on y va et on va le faire une fois de + ! 

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