Hier soir assez tard, j'ai terminé la rédaction des propositions détaillées à partir desquelles notre équipe doit partager cette notion de contrat collectif au-delà des discussions individuelles qui sont intervenues. C'est une étape toujours décisive moralement car elle conditionne la qualité même de l'engagement. Ce fut un travail lourd le soir que de finaliser ce qui avait été discuté par parties seulement. Le questionnaire distribué au printemps avec le nombre élevé de réponses et surtout de commentaires a été une source agréable d'informations. L'été 2019 a été lourd de travail pour le dossier du Villarey et pour ce programme. 2 sujets passionnants. Le socle de tout, c'est de redonner envie. L'envie s'accompagne de mots d'actions : faire, agir, progresser … Dans de nombreuses localités, les élus sortants n'ont pas perçu le mal qu'ils faisaient au suffrage universel direct avec leurs rengaines "on n'y peut rien", "c'est pas nous c'est l'autre", "on aurait bien voulu mais cela dépendait de la Métro" … Toutes ces formules qui sont devenues des "tueurs d'envie". Des formules qui vident de sens la question essentielle : s'engager pour quoi faire ? En mars 2020, la victoire appartiendra à ceux qui sont capables de redonner envie. La citoyenneté locale doit être un nouveau matin, faire vivre le progrès dans le quotidien. Chaque fois que des personnes s'écartent de cet objectif, c'est la démocratie locale qui est menacée. Parce que le défaitisme, l'irresponsabilité tuent l'envie donc la démocratie. Et sans envie, dans ce domaine comme dans tous les autres, il n'y a plus de moteur, plus d'énergie. Garder envie, c'est la meilleure vitamine dans tous les domaines.
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