Il n'y a pas de réalité sans le terrain. Et il n'y a pas de réalité sans la vue de faits. Voir, c'est la meilleure façon de partager la réalité. Les mots peuvent prêter à des interprétations diverses. L'image brute ne trompe pas. Depuis septembre 2018, j'ai effectué 55 visites sur la Commune. J'ai commencé par les lieux sensibles, ceux qui sont exposés aux risques naturels. Hier soir, j'avais plaisir à parler de ces lieux avec une personne arrivée sur St Paul il y a seulement 1 an mais un passionné de marche et qui en 12 mois avait eu à coeur de découvrir le terrain. Il est aussi possible de découvrir sa Commune par les photos des autres. Sur #relive, chaque moment que j'ai passé sur le terrain est partagé dans les détails : lieu et surtout photos. 350 photos ou la Commune à chaque saison. Presque chaque semaine.
Au sujet des photos, ma préférée est celle qui est en tête de cet article. Pourquoi ? Parce qu'elle symbolise la passion des fleurs et l'engagement à agrémenter y compris des espaces publics (les bordures de voiries). La photo qui me peine le plus c'est celle ci-dessous : c'est l'état d'abandon d'un équipement public qui incarne la ressource naturelle la plus pure et indispensable : l'eau. Le choc est absolu entre la matière première et la dégradation de son équipement. Comme quand de vieux préfabriqués accueillent des scolaires : faire découvrir la beauté de l'enseignement dans un cadre hideux, c'est porter atteinte à l'enseignement même. Il y a des symboles pour lesquels même la seule apparence compte.
Laisser un commentaire