Denis Bonzy

Les belles photos narratives …

Souvenir chemin 07 08 19

Cette année, j'aime bien le réseau social Facebook. Il répond exactement à ce que j'attendais : apprendre et voir. Pour qu'il respecte cette attente à partir du printemps, j'ai retiré en masse toutes les personnes dont les informations étaient trop éloignées de mes centres d'intérêt. Et je refuse méthodiquement sur ces bases les demandes d'abonnements. Et avec un tel toilettage en profondeur, c'est fabuleusement plus agréable. Je retrouve ce que j'attendais : apprendre et voir. J'apprends parce que la diversité des sources d'informations change de la monotonie des médias d'informations continues aux partis pris de plus en plus manifestes. Je vois ou plutôt je contemple les paysages partagés par des personnes qui aiment la photo. Par exemple hier les photos de Laurent Giron, Sébastien Torsani ou Marc Santarini sur le col d'Allos : un délice. Le site "si tu es de Grenoble" est un véritable régal. Je regrette d'avoir découvert la photographie aussi tard. Les photos sont aussi une narration parfois encore plus réalistes que l'écriture. J'espère progresser sur ce chemin de la photo. Comme j'espère me mettre prochainement à la peinture. Quel constat je tire de cette évolution ? : je ne crois plus au "vivre ensemble" quand c'est subir des expositions ou des affirmations trop éloignées de mes valeurs. Je vis alors ces situations comme une forme d'agression et je ne vois pas ce qui pourrait justifier que je me les impose. Pour revenir à la photo, cette semaine, ma photo préférée est celle qui est ci-dessus : le chemin du Souvenir (photo prise le mercredi 7 août 2019 en fin d'après-midi en me rendant sur la tombe de mes parents). Les élus municipaux qui ont fait le choix des noms de chemins ont fait d'excellents choix : partager des noms de montagnes ou de territoires. Avec 2 exceptions très bien choisies aussi : le Chemin de l'Alphabet pour conduire à … l'Ecole et le Chemin du Souvenir pour conduire au … cimetière. Quand j'étais jeune, du temps du vivant de mes parents, je me questionnais souvent : comment surmonterai-je leur disparition ? Même plus de 10 ans plus tard, j'ai la réponse : on ne surmonte pas mais on vit avec. C'est très différent. Tout change. Mercredi, j'ai aimé cette ambiance des lumières parce que leur contraste incarne bien ce lieu pour moi. Une tristesse toujours terriblement violente qui prend toute mon énergie mais aussi une quiétude intérieure profonde par la proximité géographique alors si étroite. Le ciel de cette photo, c'est le contraste de ces sentiments. 

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