Alors qu'il y a des endroits où le sens de la durée reste une valeur forte, un repère solide incontournable comme une parti du respect de soi, à l'opposé, l'agglomération grenobloise traverse une fièvre du tout est à vendre. Des maires vendent des prairies pourtant en pleine période de vigilance sur la biodiversité. La Métro vote un Plan d'Urbanisme Intercommunal où des hameaux entiers de villages vont devenir des quartiers urbains. Le couvent de la Visitation à Vif a été rasé. Un incendie quelque temps auparavant (dû bien entendu à la seul négligence involontaire … ) avait contribué à désacraliser ce site… A Varces, la maison Beylier a été détruite à coups de pelles mécaniques. A St Paul de Varces, l'une des plus vieilles maisons historiques (propriété Rochas), pourtant devenue propriété communale, a été déclassée pour être vendue sur … Le Bon Coin, presque à la criée. Et maintenant, c'est au tour du Palais du Parlement à Grenoble d'être vendu à une Financière. Il ne fait pas bon être patrimoine historique dans l'agglomération grenobloise ni prairie bien localisée car la disparition s'annonce alors à très court terme … Triste période. A plus forte raison quand on compare avec des pays qui sont pour de vrai à la pointe de la modernité mais qui se font un devoir de protéger leurs racines et leur Histoire.
L’époque où ici tout est à vendre …
Commentaires
Une réponse à « L’époque où ici tout est à vendre … »
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J’approuve ce triste constat.
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