Mémoire Commune. 30 ans. 30 progrès. Notre histoire (7/30) : le recul a toujours confirmé une règle simple : le succès du SVM : soyez vous même. Quand des étudiants me demandaient des "recettes de communication", ma réponse a toujours été la même : 1) soyez vous même. 2) Pensez positif et surtout n'ayez pas de concurrent qui retienne votre attention parce qu'à la longue vous allez finir par lui … ressembler. Plus le temps a passé, plus ces règles me sont apparues évidentes. Pourquoi les Gilets Jaunes dans la réalité de leur mouvement sont forts. Parce qu'ils ne cherchent pas à plaire. Ils sont à bout. Ils cherchent des résultats. Pas des images. Après ce week-end marqué par des événements graves indéfendables, ils sont soumis à des manipulations inacceptables dans une démocratie. Si les Gilets Jaunes sont associés aux casseurs dans un total irrespect de la nuance des chiffres, les membres du Gouvernement étaient au Noto. Comme ils faisaient du ski à la Mongie. Si le rapport des chiffres conduit à assimiler le nombre aux comportements de quelques uns, il faut que cette approche soit permanente, générale. La souffrance ne doit jamais être méprisée. J'ai parlé avec des membres des GJ de longue date et encore samedi sur Vif dont leur très dynamique animatrice locale. Ils étaient au carrefour pour prendre la route du Genevrey. J'en connais de longue date plusieurs d'entre eux. Ce sont des gens bien. C'est scandaleux de chercher à nuire à leurs causes en les assimilant à des agissements qu'ils n'ont jamais pratiqués, jamais cautionnés, jamais souhaités. Dans la gestion publique tout particulièrement, il faut respecter autrui, chercher à le comprendre. Parce que personne ne fait quelque chose pour rien. Il y a toujours une cause. Et c'est l'identification de cette cause qui permet de faire évoluer les situations. Le Gouvernement a tort d'avoir oublié cette réalité. Sa responsabilité est immense. Il est prisonnier de trop de personnes qui défendent l'indéfendable au seul motif de plaire aux chefs, dire ce qu'ils pensent qu'ils veulent entendre. Ce réflexe, c'est la chute de toute bonne décision. Car une bonne décision repose sur la plus belle des libertés : dire ce que l'on pense sans chercher à plaire.
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