A l'occasion du départ d'Alain Juppé de la Mairie de Bordeaux, c'est dommage que les médias n'aient pas consacré davantage de temps sur la trajectoire de Bordeaux. C'est une ville qui depuis 2007 a mis le cap sur la qualité de l'environnement. Ne pas oublier qu'à l'été 2007, Alain Juppé a été un bref ministre de l'Ecologie. Poste qu'il avait accepté et occupé pendant 1 mois avec à cette époque des idées très novatrices. Cette ville, comme Vancouver qui est une référence internationale indiscutée, montre que la vraie écologie, celle qui sert l'environnement, c'est tendre vers l'harmonie. L'harmonie c'est le respect du patrimoine ancien. C'est la conciliation économie et écologie et non pas l'écologie contre l'économie. C'est une ville propre, esthétique, qui de la place à la nature (eau et verdure). Le véritable tournant a été 2007 – 2012. Parce qu'il y a eu à cette époque une convergence totale des efforts. L'Etat dont le Préfet de Gironde, Patrick Stefanini, travaillant en symbiose avec Alain Juppé. C'est une période où il y avait des panneaux de chantiers à chaque coin de rue avec des aides de l'Etat considérables. C'est aussi un patriotisme local : le bordelais est fier d'être … bordelais. Une agglomération qui ne divorce pas avec sa ville chef lieu mais qui respecte la diversité de ses territoires. Ce sont les socles d'une métropole européenne qui ne cherche pas les classements mais qui les gagne avec humilité comme si c'était … naturel. Le visage d'une France qui gagne. Dans la discrétion. Mais dans l'efficacité. Beaucoup d'enseignements à tirer de la remarquable réussite de Bordeaux.
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