La semaine écoulée a été celle des contrastes. Elle a débuté dans la tristesse et elle a pris fin avec des moments très agréables. Pour les moments agréables, deux moments méritent une attention particulière. Jeudi, notre petit-fils a vu de très près pour la première fois à ce point un tracteur (grandeur nature) qui fonctionne. L'émerveillement de la découverte dans le regard d'enfants reste pour moi un instant magique. Hors du temps. Un regard qui mêle bonheur et interrogation. Puis à mon tour retrouver, l'espace d'un déjeuner, les instants de mon enfance avec un ami quand en culottes courtes nous parcourions les champs, les ruisseaux et passions nos après-midis à jouer au football. Magique. Revoir les noms. Echanger sur les parcours : que sont-ils devenus ? Constater à la table voisine du Col de l'Arc le moment convivial pris par une famille qui réunissait dans la joie trois générations. Une famille que je connais depuis 40 ans. Le restaurant du Col de l'Arc est le cadre que j'aime. Je ne manque jamais une occasion pour le dire sur les réseaux sociaux. C'est mérité.
Son gratin avec sa croûte bien dorée me rappelle la belle cuisine de ma mère. Heureusement que ces instants ont existé. Car le début de semaine avait été rude. Les enterrements de Marinette Berlioux et de Pierre Gascon ont été des moments difficiles. Sur des plans différents, deux personnes qui ont été si agréables, courtoises, bienveillantes. Associées à des temps forts. Le regret aussi de ne pas avoir dégagé le temps juste pour les voir dans le calme ces dernières années. On pense qu'il est possible de toujours remettre. Mais c'est faux. Puis c'est trop tard. Un point sur lequel je vais changer radicalement. Il faut toujours accepter les leçons de la vie. Et je regrette de ne pas avoir pris le temps nécessaire ces derniers années.
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