En Allemagne, la ministre de l'environnement vient d'annoncer la présentation prochaine d'une loi pour sauver les insectes et les espèces animales de proximité. Dans la seule Bavière, une pétition avait recueilli plus de 2 millions de signatures. Les espèces animales et les insectes disparaissent actuellement à des vitesses records. L'un des facteurs, c'est l'urbanisation croissante accélérée de territoires de proximité. Il y a des endroits où les oiseaux n'auront plus d'arbres pour se poser. Comme les abeilles n'auront plus de fleurs pour se nourrir. C'est simple. En livrant des prairies au béton et au bitume, des élus amplifient cette catastrophe en cours. Et de façon irréversible. Des organismes perçus comme indépendants ont une très lourde responsabilité morale quand leurs observations fluctuent en fonction des auteurs des opérations et non pas de l'objet de l'opération. Prenons le mauvais exemple de la LPO38. En 2009, elle s'élève à juste titre contre la bétonisation du Villarey (St Paul de Varces). Qu'écrit-elle lors de l'enquête publique d'alors : « … que le projet se situe dans un corridor qui doit être protégé, que l’infrastructure routière est inadaptée, gérer de façon raisonnable l’augmentation de la population (20 habitants par an en moyenne) … ». Sa responsable d'alors Danièle Lieutaud est désormais Conseillère Municipale. Elle est maintenant pour le projet et elle a même beaucoup tenu le registre lors de l’enquête publique 2017 visant à faire approuver le projet… Et après des personnes s'étonnent du discrédit qui peut frapper des élus et des commentaires qui peuvent entourer certaines opérations immobilières. La mobilisation pour la biodiversité doit être une absolue priorité. Elle ne doit plus rester la mal aimée dans l'agglomération grenobloise dans tant de Communes exposées à l'urbanisation densifiée du PLUi comme à St Paul de Varces, à Brie et Angonnes, à Claix, à Varces, à Vif …
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