Depuis 2005, la France est en crise. Mais les pouvoirs publics refusent de regarder cette réalité en face. La réalité c'est quoi : une nation en état permanent de quasi-guerre civile, une société laminée par le chômage avec un cortège de réelles misères, une économie déclassée, une classe politique déconsidérée, une Constitution démembrée avec un Parlement rabaissé dans des conditions inquiétantes, une position internationale marginalisée avec une France devenue une impuissance moyenne refusant de reconnaître son nouveau "statut" et le tout avec des prélèvements obligatoires qui grimpent toujours plus haut accompagnés dans cette croissance par la … dette publique : il ne reste plus rien de l'entreprise de redressement engagée en 1958. Avec bon sens, le peuple constate cette réalité. Mais à l'opposé, les pouvoirs publics refusent de la constater. Ils présentent toujours comme des réussites spectaculaires ce que le peuple considère comme des faillites. La première étape dans cette crise a été les élus sans le peuple avec une abstention battant des records. Une nouvelle phase est ouverte celle des élus contre le peuple. Dans une démocratie, cette dernière phase ne se termine jamais bien. C'est impossible. Là encore, une réalité que le pouvoir devrait mieux considérer.
Nouvelle étape dans la crise : après les élus sans le peuple, des élus contre le peuple !
Commentaires
Une réponse à « Nouvelle étape dans la crise : après les élus sans le peuple, des élus contre le peuple ! »
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N’oublions pas qu’au 1er tour de la présidentielle 2017, E Macron n’a obtenu les voix que de 18.19 % des inscrits et 24.01 % des bulletins exprimés. Donc avec moins de 75% de l’ensemble des votants et moins de 20% des inscrits, on peut obtenir une majorité absolue à l’Assemblée Nationale.
Pour moi, une des causes du fort tumulte social et politique actuel réside en ce « déficit légal » de démocratie de départ.
Macron a été mal élu. Et le manque patent perpétuel de résultats sous-tendu par une pression fiscale record ont fini par faire descendre rapidement la figure jupitérienne de son piédestal.
Il y a trop de pression accumulée dans la cocotte-minute. Je crois que le mécontentement social actuel n’est pas prêt de finir. Le dégagisme attend son tour encore.J’aimeJ’aime
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