Les fossés se creusent actuellement entre les différences de l'opinion française. Ils se creusent à un point tel que, sur des sujets majeurs, le "vivre ensemble", formule qui fut très mode, semble en péril ou pour le moins très compromis. Comment "vivre ensemble" avec des personnes qui ne s'entendent plus, voire même se détestent manifestement ? L'un des fossés réside en France dans le rapport aux animaux. Il y a d'un côté les personnes qui ont la capacité, l'intelligence de savoir lire dans le regard des animaux, d'y voir leur sensibilité forte et les autres, plus primaires, qui se refusent à un tel exercice ou qui n'en sont pas capables. Car il faut sortir du tout se vaut et il importe d'avoir la lucidité de constater que l'humanité génère un contingent assez préoccupant d'abrutis qui sont à des distances considérables de l'intelligence animale. Le regard c'est ce qui imprime le vrai mouvement de la pensée. Il peut y avoir un divorce entre les mots et le regard. Mais le regard ne ment pas. C'est ce qu'il y a de plus inquiétant dans bon nombre des actuels gouvernants : ils ont le regard faux. Le regard imprime une pensée qui n'est pas celle des paroles. Macron a actuellement le regard manifestement fatigué, épuisé mais il se déclare en … pleine forme. Même quand il rit ou fait semblant de rire, Mélenchon a le regard dur, sévère, violent. Le Pen a le regard vide, sans luminosité particulière … et la liste pourrait durer longtemps. Regardons le regard ci-dessus de ce chien. Tout y est : de la fatigue au début de cataracte sur un oeil plus voilé que l'autre. L'aspiration au repos. Son regard porte les ans comme les poils blancs de sa moustache. A la prochaine présidentielle, si je vote, je sais que je voterai que pour celui ou celle qui me montre qu'il (ou elle) est d'abord capable de lire le regard d'un animal en refusant enfin que notre pays ne cède à des violences intolérables à destination des animaux : depuis ml'interdiction de l'abattage halal jusqu'aux amendes élevées pour maltraitance d'animaux. C'est le point de passage obligé et il risque de s'avérer très sélectif.
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