Depuis longtemps déjà, c'est une question majeure de toute existence : que restera-t-il après ? Est-ce qu'une vie peut se résumer à une plaque avec deux dates : naissance / décès ? Depuis le début, je n'ai jamais eu d'illusion sur la mémoire collective. C'est un enjeu qui ne m'intéresse pas. Tout ce qui est collectif est éphémère, controversé, trop partagé. En revanche, quelques personnes sont des enjeux. Bien sûr d'abord ses enfants. Cette semaine, j'ai eu un réel plaisir à découvrir la tribune de notre fils Thomas dans les Affiches. Pendant près de 25 ans et dès leur plus petite enfance, avec Marie, nous avons veillé à faire partager à nos deux fils chacune de nos passions. Même dans un pays très souvent américanophobe comme la France, nous n'avons jamais caché notre intérêt pour les Etats-Unis, pour les grands espaces, pour une terre de libertés … Leurs séjours y ont donc été nombreux et diversifiés. Pendant toutes ces décennies, nous avons ainsi veillé à faire découvrir à nos enfants ces territoires, leur diversité. Mais aussi des interlocuteurs. A mesure que Jonathan et Thomas grandissaient, ils étaient associés à des réunions de travail. Puis j'ai constaté que Thomas était devenu Membre actif de la French-American Foundation, Membre des Chambres Internationales de Commerce de New-York et de Boston. Et enfin cette semaine, découvrir l'article de Thomas dans les Affiches relatif aux Etats-Unis cela peut montrer qu'il peut quand même rester des traces durables de telles situations. C'est comme quand des anciens étudiants m'adressent via LinkedIn des informations sur leurs cursus professionnels avec un petit mot sympa. C'est toujours une embellie sérieuse. Quelques mots qui font du bien. Pour s'en priver de le reconnaître ?
Que restera-t-il après … ?
Commentaires
Une réponse à « Que restera-t-il après … ? »
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Tel père tels fils. Je comprend ta fierté Denis. Amitiés.
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