L'émotion est très souvent individuelle. Ou au mieux partagée en petit nombre. Mais, il y a des exceptions pendant lesquelles l'émotion est quasi-universelle. L'émotion de la joie comme ces derniers jours en France. L'émotion du doute et de la tristesse. Ce sont des moments tellement denses qu'ils s'inscrivent dans la mémoire avec une force particulière. Chaque année à la même période je repense à la disparition de JFK Jr. Il y a 19 ans. Le 16 juillet, avec Marie, Jonathan et Thomas, nous sommes à Washington. Dans la soirée, le flash info tombe : l'avion de JFK Jr a disparu. Le lendemain matin, nous partions sur Boston. Pendant plus de 3 jours, le suspens était total. Perdu ou pas ? Des survivants ? Si oui, un ou plusieurs ? Dans quelles conditions ? Et finalement seront-ils seulement retrouvés ? Il y avait une tension collective incomparable. Dès qu'une source d'information était possible (à l'époque les réseaux sociaux n'existaient pas comme aujourd'hui), nous constations cette quête généralisée d'informations. Ce sont des moments où le temps semble s'arrêter. Le reste devient secondaire comme échappant à la réalité éphémère de ce qui occupe alors toute l'attention. Une pensée particulière en ce jour …
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