Aujourd'hui aux Etats-Unis, c'est un jour de réelle fête populaire : l'Independence Day. La célébration de la déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776. D'immenses fêtes familiales, populaires, municipales ont lieu. Deux mots formidables : fêter c'est à dire avoir la mémoire joyeuse. Et l'indépendance : être maître de son devenir. Libre ! En France, je suis surpris par la marginalisation progressive des vraies dates d'indépendance. Parfois au fond d'une vallée on tombe sur un monument aux morts. On lit des noms et des âges. Une fois par an, ils ont droit à la visite d'officiels qui l'espace de 30 minutes déposent des fleurs puis repartent souvent très rapidement. Plus le temps passe, moins la fête est partagée populairement. C'est choquant à ce point là. Comme s'il n'y avait en France qu'à célébrer la chute de la monarchie alors que le pays a si rapidement remplacé la monarchie du sang par celle de l'entre soi. Et surtout comme si la monarchie pouvait être un péril pire que le … nazisme. Il y a des moments où le ré-ajustement des fêtes nationales mériterait une plus grande attention.
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