3 dates méritent l'attention comme symboles d'une terrible accélération. 2008 : victoire de Barack Obama. Le visage de l'Amérique des réconciliations. 2016 : Victoire de Trump ou l'Amérique des divorces. 2018 : les primaires du dégagisme dans une radicalisation généralisée. Une radicalisation telle chez les Démocrates comme chez les Républicains qu'il y a matière à se poser une question : même dans les rangs Démocrates, où sont passés les Obaméricains ? Derrière ce terme s'étaient retrouvés ceux qui croient à la nécessité de tolérance, de modération mais surtout d'espoirs. Jeudi à Los Angeles, lors d'un discours devant des donateurs, Obama a très bien résumé ce qu'il a tenté d'être : l'espoir face aux peurs. Les peurs ont gagné. Comment est-il possible de gagner sur les peurs en surfant sur … elles ? En moins de deux ans depuis le départ d'Obama de la Maison Blanche, les Obaméricains ont disparu. Même chez les Démocrates, ce sont les radicalisés qui gagnent. C'est probablement le marqueur le plus inquiétant que cette disparition des Obaméricains car le choc des radicalités ne peut guère rassurer.
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