Je suis toujours surpris par la capacité actuelle à créer de la complexité pour tenter d'identifier une réalité quotidienne. Prenons l'exemple de la qualité de vie dans les centres des Communes. Il y a un marqueur très simple : combien de personnes prennent le temps de faire une halte sur la place ? Pour que des personnes prennent ce temps, il faut :
- qu'une place existe,
- qu'elle soit accueillante : bancs + calme + commerces à proximité,
- dans un cadre sécurisé et propre : ne pas être importuné par des personnes "pénibles" ni devoir rester assis au milieu de poubelles ..
Au gré de déplacements professionnels, je suis actuellement stupéfait par la disparition de telles places. Une disparition qui met en relief tantôt la logique de développement de "Communes dortoirs" ou un niveau de non convivialité dans des espaces publics qui devient manifestement inquiétant.
C'est actuellement très surprenant de voir le manque de considération donné à des faits simples pour choisir des rapports compliqués fourmillant de chiffres et de critères pour des entrées multiples. Après le bal des mots perdant du sens, c'est le choc des données demandant trop de temps pour les comprendre. Heureusement, il reste encore quelques repères du bon sens du quotidien…
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