Les actuelles campagnes pour les primaires en vue des élections intermédiaires de novembre 2018 laissent apparaître des évolutions importantes. Il y a 10 ans, Obama marquait l'entrée des réseaux sociaux dans les méthodes d'organisation des campagnes électorales. Aujourd'hui d'autres méthodes changent au moins autant la donne. Ce sont ces changements qui font la différence parce que le rejet Trump risque de ne pas compter aussi fortement que pourraient le souhaiter la quasi-totalité des médias français. Un chiffre mérite l'attention : au 22 février 2018, Trump est à un taux d'approbation moyen de 42, 2. A la même date, en France, Macron est à 44 %. Moins de deux points peuvent-ils être la frontière entre la nuit et la … lumière ? Bien sûr que non. Et encore dans le cas de Trump, c'est une moyenne des sondages mais certains comme Rasmussen, d'ordinaire sérieux, le placent à … 50 % d'approbation. Sur ces bases, le seul rejet de Trump ne suffit plus en dehors de territoires très "marqués". Les différences sérieuses vont se construire ailleurs. Une période très intéressante qui est ouverte.
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