Denis Bonzy

#f3Alpes : un reportage sur Killy qui montre l’irremplaçable valeur ajoutée du vrai contenu

Killy 08 02 18

A la fin des années 90,Bernard Chevallier, alors Président de la FFS, me contacte pour étudier la reprise du magazine de la FFS : Ski Français. Plusieurs semaines plus tard, un samedi après-midi au siège de la FFS à Annecy, plusieurs candidats à la reprise présentent leurs projets. Le mien est adopté. Ce n'est que quelques semaines plus tard que je me retirerai en raison d'incompatibilités d'humeurs avec des membres de l'équipe du Ski Français (locaux à Grenoble) car il ne peut y avoir de projet professionnel sérieux dans la mésentente aussi manifeste. Décision que je n'ai jamais regrettée. Pendant cette période, au titre des contacts exploratoires, 3 entretiens de travail m'ont laissé des traces fortes. D'abord Laurent Boix-Vives que je connaissais de longue date. Retrouver sa gentillesse. Sa simplicité. Mais pour la première fois à ce point dans une discussion professionnelle découvrir son sens du détail, la connaissance de son métier : par exemple parmi tant d'autres, par pays : être capable de citer les couleurs porteuses de ses matériels. Et il dressait la liste effectuant une tournée géographique mondiale. Second entretien, Jean Claude Killy. Je l'avais rencontré comme VP de la Région Rhône Alpes chargé des finances dans le cadre de la préparation des JO d'Albertville avec le maire d'alors de cette belle ville, le Dr Henri Dujol, un homme remarquable. Avec l'un des commissaires aux comptes de la FFS qui connaissait bien JC Killy, une réunion de travail était intervenue à Genève pour le point sur Ski Français. Rien de particulier sauf l'économie des mots de l'intéressé dans un cadre sympathique mais peu disert. Et le troisième rendez-vous fort, Honoré Bonnet. Et cet entretien m'avait marqué par l'explication du travail et de la discipline. J'étais ressorti de cet entretien avec une vision différente des champions de ski : d'abord une école de travail et de discipline. La première fois à ce point. L'intéressé donnait les détails, les horaires, la musculation … Et hier, en visionnant le reportage de #f3Alpes, c'est la 1ère fois que je retrouve des explications aussi détaillées, aussi proches de cette présentation d'alors que je n'avais retrouvée nulle part jusqu'à ce jour. 50 minutes de vrai contenu : détaillé, sincère, honnête. Ce reportage ci-dessous est un bel exemple de professionnalisme montrant la valeur ajoutée irremplaçable du contenu. Belle réussite professionnelle.

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