Denis Bonzy

De la sacralisation du discours à la reconnaissance de l’encre éphémère

Bobby Kennedy 26 12 17

En 2017, le Musée Kennedy à Boston a fêté avec succès le 100 ème anniversaire de la naissance de John Kennedy. Parmi les souvenirs forts, il édite un livre superbe de 486 pages avec des photos inédites et un thème : la vision de John Kennedy à travers ses discours avec les commentaires d'universitaires … Dans le même temps, que constate-t-on à la même date ? La consécration de l'encre éphémère pour faire vivre des messages sur des trottoirs. Toute la désacralisation de l'écrit se résume dans ce choc. Il y a une génération qui, 55 ans après la mort d'un chef d'Etat, en est encore à scruter des discours, des écrits, des formules comme elle fut passionnée à l'époque par l'identification des rédacteurs (Ted Sorensen ?) ou par celle des inspirateurs clefs (Robert Kennedy ?) et une nouvelle génération qui imagine que, marcher sur une formule écrite sur un trottoir, peut impacter les esprits mieux qu'un discours avant de s'effacer 5 jours plus tard … Une évolution inimaginable. Et pour quelle étape suivante ?

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