Denis Bonzy

Ethique : le jour où les Français en seront là …

  Montreal 2 23 05 16

A force de s'enfermer dans des débats franco-français si souvent liés à des sujets accessoires, la France décroche dans la quasi-totalité des domaines. Prenons l'exemple de l'éthique. Sur l'actuelle campagne municipale de Montréal, le Maire sortant est attaqué pour ne pas avoir déclaré deux invitations à des matchs de soccer. Le Maire aurait ainsi contrevenu au code d'éthique des élus montréalais, qui exige de déclarer tout avantage reçu de plus de 200 $. L'article 18 du code d'éthique des élus montréalais oblige en effet un élu à déclarer par écrit au greffier de la Ville tout avantage ayant une valeur de 200 $ ou plus, ou encore si la somme des avantages consentis par une même personne est de 200 $ ou plus à l'intérieur d'une période de six mois. Et en cas de contravention avec ce code, le bénéficiaire doit rembourser sur ses deniers personnels ! Si les élus français devaient être astreints à un tel code avec une sanction analogue en cas d'irrespect et surtout la transparence totale sur les sujets déclarés, l'estime pour les élus changerait vite. En France, la billeterie souvent de stades municipaux ou avec des collectivités locales parmi les principaux sponsors est un système de clientélisme assez honteux. Difficile ensuite de demander de la considération avec le constat de telles comparaisons. 

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