L'actuelle interprétation nécessaire sur les conditions d'existence d'ouragans très violents montre si besoin était une exigence urgente : rendre toute sa place à la technique. Au moment où les moyens d'expertise ont considérablement gagné en outils donc en fiabilité, le débat technique passe trop souvent au second rang. Les faits sont immédiatement pris en otages pour servir telle ou telle cause politique de soutien ou de défiance. Cette scénarisation est gravissime sur le fond. Elle occulte excessivement des constats techniques qui devraient être établis en toute impartialité. Sur ces faits techniques, qu'il y ait ensuite matière à débats, c'est naturel mais les débats ont alors un socle solide. Comment apporter des réponses sérieuses durables quand le problème à résoudre est mal posé ? Si dans plusieurs domaines dont le climat, la technique ne retrouve pas la place qu'elle aurait jamais dû quitter, il y a matière à alimenter des inquiétudes sérieuses. A se nourrir de la seule course aux images et au spectaculaire pour faire vivre l'audience, les jours d'après sont tristement un champ inefficace dans la durée.
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