Le graffiti est au street art ce que le juron est au goût des mots. Et si finalement la seconde vie des murs passait par les couleurs du street art ? L'institutionnalisation de cet art hier rebelle peut être une réelle réussite. Bien loin d'un graffiti posé à la va vite sur un mur. C'est ce qu'est en train de vivre Grenoble actuellement. A l'angle d'une rue ne plus voir seulement les montagnes, ce qui est déjà un merveilleux cadeau, mais découvrir l'inspiration d'artistes. Dans de nombreuses villes étrangères, cet art désormais à part entière est un succès considérable réconciliant avec un beau réflexe : la rue n'appartient pas qu'à ceux qui l'habitent, elle est aussi à partager avec ceux qui la traversent épisodiquement. Tout ce qui permet de rompre la monotonie du gris (béton) et du noir (bitume) est une belle initiative. Une pratique à partager largement notamment via les nombreuses photos qui se multiplient actuellement sur les réseaux sociaux à l'exemple de celle ci-dessous.
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