Le jardin a beaucoup occupé mon enfance. Mon père m'imposait sur le terrain la découverte des saisons. Pour le meilleur, quand il s'agissait de déguster les tomates ou les fraises juste récoltées puis passées sous l'eau fraîche. Pour le "pire", quand il s'agissait d'enlever les fils des haricots verts ou préparer la confiture de coing avec les bulles surchauffées qui éclataient. Puis quelques années plus tard, surveiller le jardin de … Thomas. Quand on pratique le jardin, le rapport aux saisons est entièrement différent. On s'inquiète d'un printemps trop pluvieux. On souffre d'un été trop sec et chaud.
A Grenoble, une très belle initiative vient de voir le jour : cultivons nos toits. J'ai acheté mon panier. Je languis d'aller visiter. Bonne chance à ces paysans imaginatifs. Ils viennent d'acquérir la plus belle qualité : paysan, la qualité de ceux qui savent toucher la terre, sentir ses étapes, voir pousser des légumes ou des fruits. Bref vivre au vrai rythme. Bon travail et bon succès. Et vous, votre part de jardin, elle est sur quel toit ?
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