"Bonheur, je ne t'ai reconnu qu'au bruit que tu fis en partant … " : cette citation de Raymond Radiguet est d'une justesse impressionnante dans le cours d'une vie. Elle va s'appliquer au départ de Barack Obama. Bien sûr, des griefs peuvent être émis sur son bilan. C'est naturel. Mais il y a tellement d'aspects positifs qui nous paraissent naturels : une Amérique plus conciliante préoccupée par ses richesses environnementales à protéger, une présidence souriante qui cherche à rassembler… Et il faut aussi prendre en considération tout ce qui a disparu de la Une : pas de scandale sexuel, pas de corruption financière de lui comme de ses proches … Obama a été pendant 8 ans l'incarnation d'un leader des démocraties occidentales comme on aime les voir fonctionner : ouvertes à tous, avec une présidence accessible à tous et une capacité de sensibilité vouée à calmer davantage qu'à opposer. Avec le choc de son successeur, de telles qualités vont vite apparaître sous leur vraie qualité.
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