Remarquable article dans les Echos sur les "nouvelles frontières". Quelles sont aujourd'hui les vraies causes collectives à mener ? Et quels auteurs les mènent ?
Pour l'environnement, cause prioritaire avec notamment le dossier des sanctuaires naturels (ces lieux où la création de la nature relève de l'émerveillement à préserver avec la conservation d'espèces animales menacées) : Tompkins, Chouinard, Steyer … font davantage que les Etats.
Pour les sciences de la vie, autre cause fondamentale, c'est les propriétaires de … Google.
Pour l'espace, c'est … Elon Musk et Jeff Bezos.
Idem en France. Pour la seconde chance en France, c'est l'opération de Xavier Niel qui est passée en tête et de loin.
Quand ce ne sont pas des mécènes, ce sont des citoyens qui se groupent pour partager les moyens et les influences pour faire changer les choses.
… : et la liste pourrait continuer longtemps. Aujourd'hui, les vraies causes sont conduites en dehors des politiques publiques. C'est très inquiétant sur le fond puisque les financements privés peuvent répondre à des critères … privés. Mais c'est surtout la démonstration de l'impuissance des structures publiques nationales incapables de se réformer, de s'adapter, d'innover … C'est le cas tout particulièrement en France. Pourquoi, parce qu'elles sont devenues des cimetières pour éléphants en fin de carrière. La fonction publique française d'exécution est remarquable. Mais le microcosme parisien est hors de prix pour une incompétence avérée. Aucun candidat pour 2017 n'a encore soulevé cette rupture brutale. Ce serait rompre d'abord avec les "copains" casés aux frais des contribuables. Celui qui le fera montrera qu'il a l'étoffe d'un vrai leader de rupture. Parce qu'il serait quand même plus agréable que les impôts payés servent à des causes utiles.
Laisser un commentaire