Le salon Pollutec 2016 porte de nombreux enseignements. L'un d'entre eux concerne la révolution de l'information géographique. Dans des domaines comme l'eau ou plus globalement l'environnement, l'information géographique connait une révolution au contenu quasi-irréel. Par la précision des données, par leur visualisation, par la réactivité immédiate des informations à partager … : c'est un univers totalement nouveau qui est engagé. Avec Didier Richard, dès 1998, nous avions été les premiers à nous engager sur le "chemin" du numérique appliqué à l'information géographique. C'était tôt. Les moyens ne faisaient pas la différence avec "l'info papier". Maintenant, ces deux supports ne partagent plus la même division. L'écart a été creusé. Il va s'amplifier de façon considérable dans les deux prochaines années.
De même, autre révélation de ce salon remarquable : les possibilités de l'impression 3D notamment en matière de santé. Les champs d'applications ouvrent des perspectives considérables.
Trois autres constats sur le terrain :
1) les exposants étrangers stupéfaits par la morosité française ambiante,
2) le stand "Nouvelle Aquitaine" qui surclasse tous les autres stands des collectivités territoriales,
3) une affirmation considérable de ce salon technique professionnel qui pourrait vivre de 2014 à 2016 un passage de 60 000 à 100 000 participants (exposants et visiteurs). Ce qui montre, si besoin était, que des salons d'excellence en région ont toute leur place. Et ils constituent une formidable locomotive pour l'ensemble du tissu économique local dont les commerces, restaurants et hôtels.
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