A mesure que les défis sont urgents et violents, la classe politique française se déchire sur des banalités de second ordre. Les effets collatéraux de Mossoul peuvent être terribles tout particulièrement pour les pays membres de la coalition internationale dont la France et la France débat de qui va … voter aux primaires : la gauche peut-elle participer à la désignation d'un candidat de … droite ?
Sur le plan local où tout est prétexte pour les déchirements ostentatoires, le débat passionné porte sur l'économie de 30 € par mois sur les stationnements.
Et la liste pourrait durer longtemps des hors sujets. Deux débats mettent en cause notre survie : la choc des religions et le réchauffement climatique. Dans le 1er cas, les mots font défaut par faute de courage politique : ne pa sdésigner l'ennemi. Dans le second cas, les mots font défaut par faute de lucidité de professionnels de la politique coupés des réalités internationales et par la responsabilité de "faux écologistes" français qui sont passionnés d'abord par la gauche radicale et non pas par l'environnement.
Dans cette ambiance, c'est l'airpocalypse assurée. A force de rien régler, nous sommes sûrs d'être étouffés avant d'étouffer tout simplement. Irréel.
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