Face aux guerres modernes (religions et climat), un système politico-médiatique perd manifestement ses repères. A l'exemple ce jour des commentaires sur la Hongrie et son référendum sur les conditions d'accueil de personnes extérieures où il est question de "populisme" parce que les citoyens sont consultés par référendum.
Le vote populaire qui devrait relever du beau temps dans une démocratie est présenté comme un bulletin météo d'orage dans une démocratie. Un non sens absolu.
L'accusation de populisme devient actuellement l'injure suprême, la disqualification de la part de directeurs de conscience qui ont progressivement interdit des mots (à l'exemple du mot "race"), défini le mauvais goût (à l'exemple y compris de menus dans des cantines scolaires), pour qui la démocratie doit se construire et vivre sans le … peuple.
Pour cette classe, tout est supposé permis sauf ce que cette classe politico-médiatique réprouve. Cette "église moderne" est supposée lutter contre tous les interdits sauf les … siens. Des interdits qu'elle véhicule avec nonchalance comme une douce évidence mais avec pour voisine permanente une rigueur implacable.
Le problème pour cette paroisse qui ne dit pas son nom c'est que ses méthodes commencent à être décryptées, refoulées, rejetées.
Quand dans une démocratie le peuple est consulté c'est que la démocratie fonctionne. Vive ce populisme en regrettant que la "consultation populiste" ne soit pas plus fréquente dans tant d'autres démocraties soit nationales soit locales.
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