Les faits de départ sont simples : dans l'agglomération grenobloise, la Métro ne sait pas facturer une partie des abonnés à l'eau qu'elle gère désormais. Les mois passent depuis mai 2014 (date souvent de la dernière période facturée) et les abonnés s'inquiètent. A combien va se monter la facture de rappel quand elle va tomber ? Une association locale, le Club 20, soulève la question juridique de la prescription d'une facture non émise. Point qui n'avait été soulevé par personne jusqu'alors. Fin juillet 2016, le Club 20 saisit la Métro de son analyse juridique. Le 31 août 2016, le Président de la Métro reconnaît la justesse de l'analyse juridique.
C'est un exercice positif d'une démocratie constructive.
1) Une association intervient sur un sujet pratique qui ne relève pas d'une polémique politicienne nationale mais d'une question pratique locale avec des conséquences financières importantes pour chacun,
2) Cette association expose dans le détail son analyse et ses propositions,
3) La Collectivité concernée répond. Et sa réponse est précise, détaillée. Elle ne se fige pas dans un déni qui aurait imposé des recours contentieux durables,
4) Les citoyens bénéficient ainsi d'un cadre clair, officiel que les mairies notamment vont probablement veiller à diffuser le plus largement possible auprès des abonnés.
C'est un exercice positif d'une démocratie constructive qui assure la défense pluraliste des intérêts des consommateurs et qui montre la capacité de dialogue d'une Collectivité. Dans les instances de cette Collectivité, il devrait revenir aux opposants d'effectuer ce travail plutôt que de pratiquer la chaise vide au moindre prétexte, que de tout valider sans la moindre question technique ou pire encore de se figer dans des querelles nationales éloignées de toute réalité locale.
Pour prendre connaissance du détail de l'opération, cliquer sur le lien suivant avec le blog du Club 20 : Club 20.
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