A Boston s'est tenue dimanche et lundi, la Conférence des Gouverneurs des Etats de la Nouvelle Angleterre et des Premier Ministres de l'Est du Canada. C'est un territoire considérable qui est concerné :
– Six Etats américains : New Hampshire, Rhode Island, Massachusetts, Connecticut, Maine, Vermont,
– et cinq Provinces de l’est du Canada : Québec, Nouveau Brunswick, Terre Neuve, Nouvelle Ecosse et Ile du Prince Edouard.
L’un des sujets majeurs : l’eau et le réchauffement climatique.
Un sujet qui mériterait d'être mieux considéré en France. L'analyse consiste à considérer la nouvelle donne d'une ressource naturelle quand elle devient rare, mal partagée par la force de la nature.
Avec le réchauffement climatique, l'eau va en effet devenir une ressource naturelle rare, précieuse.
Le pays qui est le plus en avance dans ce dossier : Israël. Une ingéniosité et une performance remarquables.
L'un des plus mauvais élèves actuels : la France.
Les réseaux d'eau sont mal entretenus. Les fuites augmentent au point que la France s'expose à des pénalités de l'Europe pour non respect d'objectifs européens. L'assainissement non collectif n'a pas progressé. Le renouvellement des stations d'épuration (génération des années 80) piétine. La course au bas prix de l'eau expose aux pires gaspillages.
A la différence du pétrole où la France n'était pas bien dotée, la France est en train de devenir la caricature de l'échec dans la gestion d'un bien naturel dont elle disposait en quantité et en qualité mais qu'elle ne sait pas ou ne veut pas bien gérer. Irréel.
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