Le 23 juin, le Brexit passait. Deux moins plus tard, où en sommes-nous ? Les Bourses devaient connaitre une crise terrible. Elles sont au même niveau qu'au 20 juin quand le Brexit n'était pas attendu. L'économie de la City devait s'effondrer. Elle continue comme si de rien n'était. Et surtout le Brexit devait être appliqué tout de suite. Hollande en faisait un engagement personnel fort : tout de suite ! Le Brexit c'est comme la libération de Jacqueline Sauvage : à l'opposé des déclarations présidentielles. En effet, le Brexit ce sera fin 2019 au plus tôt. Selon le Sunday Times, des ministres britanniques ont prévenu en privé de hauts responsables du secteur financier de la City de Londres que le recours à l'article 50 pourrait n'avoir lieu que vers la fin de 2017, ce qui reporterait le Brexit à fin 2019 au plus tôt.
Les partisans du Brexit repoussé ont un argument fort : il n'est pas possible de négocier en 2017 avec la France qui connait sa présidentielle au printemps et avec l'Allemagne qui connait ses élections fédérales à l'automne 2017. Il faut donc attendre que ces deux échéances soient passées pour négocier.
Toujours le même réflexe : la démocratie oui mais surtout sans trop de peuple et quand le peuple s'est prononcé comment ne pas respecter ses décisions rebelles. Situation très inquiétante.
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